Appartement de Silvio

Ils étaient tous les deux plongés dans leurs pensées, Suna pour sa part, profitait juste de l'instant présent. Au chaud et en sécurité, elle se sentait reposée, les paroles de Silvio la ramenant doucement vers lui.

"Je te fais confiance, je ne me serais pas laissée aller si mon cœur n'avait pas été d'accord. Moi-même, je ne sais plus quoi faire quand je suis avec toi, il suffit que tu me regardes pour que je sente mon corps vibrer. Il est étonnant de voir que le désert m'a appris la patience et que tout comme toi, je finisse par t'aimer de tout mon être. Je pense que c'est cela l'amour, un sentiment incontrôlable et imprévisible." Sa voix s'était faite sensuelle dut à l'éveil de certaines parties de son corps, ses yeux malgré le noir souriaient au visage de Silvio avec passion.

Deux baisers chauds et doux se posèrent sur ses joues et cela suffit à la jeune femme pour raviver une flamme légèrement affaiblie. Le fait qu'elle savait qu'elle était importante aux yeux de Silvio la remplie de joie et les compliments qu'il lui avait fait tournaient dans sa tête comme un manège. Aucun des gestes que faisait le jeune homme ne s'étaient arrêtés pendant qu'ils discutaient paisiblement.

De ce fait, les sens de Suna s'étaient loin d'être endormis au contraire, elle glissa donc de manière légère et câline, sa main sur le torse de son aimé et dans un même temps, l'embrassa dans le cou, le mordillant légèrement. Ce qui arriva par la suite ne fut qu'un recommencement d'un amour partagé.

Silvio diversifia un peu ses méthodes, Suna l'incitant à improviser. Sa peau était douce et chaude et son parfum l'ennivrait complétement. Il l'explora à nouveau de ses mains et de ses lèvres, essayant diverses caresses et divers types de baisers, pour voir comment son corps réagissait à chacun. Son corps frémissait de plaisir et il sentait celui de Suna réagir de la même manière à la moindre de ses caresses et suivre ses mouvements. Il n'avait encore jamais connu de fille aussi intimement mais semblait trouver intuitivement les points les plus sensibles de la jeune fille. Ses tatonnements semblaient également lui procurer du plaisir et ils passèrent encore deux bonnes heures à apprendre à mieux se connaitre. Ils semblaient tous les deux infatigables mais, après la deuxième jouissance Silvio finit par s'écrouler sur la jeune fille ivre de plaisir et au bout de ses forces, son corps tremblant comme une feuille sous le coup du plaisir. Il enlaça à nouveau Suna en tentant de reprendre ses forces, mais mit un long moment à y arriver. Il l'embrassa tendrement sur les lèvres et se blottit dans ses bras, inversant les roles pour la première fois de la soirée.

Durant le reste de la nuit, les draps n'eurent point de répit, emmêlés et enroulés autour des corps de nos deux tourtereaux. La chaleur et le désir régnaient en maitres dans la chambre de Silvio, laissant derrière eux une sensualité et une passion à toute épreuve. Les mains caressaient, touchaient, exploraient sans relâche comme si elles cherchaient quelques mystérieux trésors. Leurs lèvres s'effleuraient, goutaient et embrassaient à en perdre la raison, laissant les deux amants à bout de souffle sans pour autant être satisfaites.

Suna avait l'impression de ne faire plus qu'un avec son aimé, son corps sensible, frissonnait à chaque contact de leur peau et le scorpion dansait de plus belle. Souple et délicate, le jeune femme n'avait de cesse de s'adapter au corps de Silvio avec un plaisir non caché. Bientôt, la plus douce des mélodies se fit entendre, un chant de désir et de délivrance, le point d'honneur à leurs ébats sensuels.

Suna devint languissante comme si toutes ses forces avaient été aspirées alors que le jeune donnait l'impression d'avoir attrapé froid. La jeune femme prit le visage de son amour entre ses mains et lui sourit tendrement pour ensuite s'embrasser. Tous deux allongés, les draps recouvrant certaines parties de leurs corps dénudés, Silvio se plaça doucement dans les bras de la jeune femme, sa tête dans le creux du cou doux et bronzé. Le parfum de Suna emplissait l'air de la pièce tel qu'ils auraient put se croire dans le désert. La fatigue eut alors raison d'eux et ils s'endormirent paisiblement, heureux d'être ensemble, loin des conflits.

Silvio se revéilla le lendemain alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, Suna toujours blottie contre lui. Il la recouvrit avec les draps et l'embrassa tendrement sur le front respirant son parfum. Leurs corps encore dénudés après la passion de la veille étaient restés blottis l'un contre l'autre toute la nuit et l'air était saturé d'odeurs diverses et variées. Il se sentait bien mieux qu'il ne l'avait jamais été et s'étira langoureusement, comme un chat, avant de reprendre la jeune fille dans ses bras.

*Et bien, moi qui ne voulait pas dormir avec elle le premier soir, c'est raté. Une vraie tigresse, cette fille,c'est hallucinant. En tous cas je ne suis pas prêt d'oublier cette nuit. Et de la sentir contre moi au réveil, y a pas a dire mais ça fait vraiment du bien*

Un sourire radieux et béat éclairait son visage à ces pensées, et même s'il était encore collant de sueur après les aventures de la nuit, il ne se sentait pas la force de quitter Suna pour aller prendre une douche. Il la serra donc contre lui et l'embrassa doucement sur tout le visage pour la réveiller paisiblement.

Bien que Silvio bougea au moment où il se réveilla, la jeune femme ne fut que peu gênée et son esprit était encore un peu fatigué pour pouvoir ouvrir les yeux maintenant. Bien lui en prit, le réveil le plus agréable qu'elle eut connu lui fut offert, un baiser d'un douceur amoureuse lui fit ouvrir lentement les yeux. Le visage de son amour fut la première chose qu'elle vit et elle lui sourit tendrement. Se blottissant un peu plus dans les bras de Silvio, elle prit une voix sensuelle :

"Bonjour, amour. Bien dormi ? Décidément, tu es parfait sur bien des points ! C'est un vrai bonheur de me réveiller auprès de toi. Accepterais tu une petite douche en ma compagnie, puis un petit déjeuné ?" demanda t-elle doucement, une main caressant le visage de Silvio.

*Je suis vraiment bien avec lui, la vie est parfois bizarre mais elle sait récompenser les gens qui ont eut des moments difficiles sinon je ne serais pas avec lui. Et quel étalon ! Il me rend folle de désir rien qu'en m'embrassant ! J'ai vraiment de la chance..."

Suna se blottit encore un peu plus contre lui et il sentit sa poitrine froler son torse nu, réveillant les plaisirs de la veille. Puis elle lui dit des mots qui rejoignaient ses pensées:

"Je suis entièrement d'accord pour une douche avec, mais pourquoi petite? Quand au déjeuner, j'ai une faim particulière en ce moment' ajouta t il en l'admirant des pieds à la tête pour bien lui faire comprendre ses dernières paroles.
Puis il l'embrassa tendrement sur les lèvres, en la gardant dans ses bras. Il n'avait pas le courage de se lever avant et attendait donc qu'elle fasse le premier pas.

Le contact du torse musclé de Silvio sur sa poitrine eut un effet commun sur les deux amoureux, et après avoir respirer afin de tenter de contrôler le désir qui pointait dans sa voix, elle dit :

"Je ne sais pas pourquoi petite..." c'est tout ce qu'elle réussit à prononcer car déjà, la jeune femme sentait la passion la reprendre, une soif insatisfaite de plaisir. Chez Silvio, c'était la même état de part ses paroles et de certaines sensations physiques.

Suna commença donc à embrasser le jeune homme dans le cou et descendit doucement le long de son torse, prenant son temps et mordillant des endroits un plus réceptifs à ses lèvres délicates. Continuant sa sensuelle progression, offrant son corps aux yeux émeraudes de Silvio, il pouvait ainsi contempler à volonté les courbes fines de Suna.

Ce qu'elle fit par la suite eut pour seul but de combler de bonheur son aimé, se servant avec art de sa bouche et autres parties de son corps. A la lumière du jour, le scorpion se mouvait comme un serpent, il était de couleur or et rouge. Somptueusement dessiné, les traits étaient fins et précis et donnaient l'impression d'être irréel. Chose curieuse, un symbole était dessiné sur le dos de l'animal, d'un vert captivant rappelant peut être la couleur des yeux du jeune homme.

Quand Silvio serra Suna contre lui elle commença de répondre à sa question, la voix déjà brulante de désir et, avant qu'il ait même pu penser à autre chose, l'embrassait partout sur le corps, envoyant des décharges de désir à chaque baiser. Elle avait une manière d'utiliser la totalité de son corps, qui le rendait fou et il se laissa donc aller à ce torrent de sensations qui le submergeait. Le lit s'enfonçait à nouveau sous le poids des deux amants enlacés et bientot ne fut plus qu'un tourbillon de baisers et de caresses. Ils passèrent donc l'heure du déjeuner au lit et après la jouissance, encore plus explosive que la veille, Silvio alla faire couler un bain dans la salle de bain attenante à sa chambre et ouvrit les fenètres pour laisser un vent frais et doux aérer un peu la pièce, lourde de leurs odeurs mélées. Malgré les rideaux encore tirés le soleil éclairait le corps nu et musclé de Suna, faisant ressortir ses courbes harmonieuses et appétissantes. Enfin, il revint embrasser Suna, les yeux encore brillants de désir, en la taquinant par des caresses effleurant juste son corps nu et certains points plus sensibles que d'autres.

"Et bien, j'ai l'impression que nous n'allons pas sortir beaucoup ce week end si vous avez toujours aussi faim. Ce serait dommage par cette belle journée, mais ce programme est loin de me déplaire."

L'ardeur de leurs câlins ne fit qu'augmenter, chacun leur tour, ils se découvraient et leurs gestes étaient fluides, assurés alors que leurs lèvres n'avaient de cesse de se toucher. Du même temps, l'heure du croissant prenait une autre forme toute aussi appétissante. Les cheveux flamboyants, longs et ondulés de Suna lui collaient à la peau, éparpillés sur ses épaules, certains lui couvraient sa poitrine.

C'est dans cet état que la mélodie revint à Suna, en cœur avec celle de Silvio. La jeune femme resta un petit moment dans les bras de son amour puis celui-ci se leva. Profitant de ce qu'il était occupé à faire couler un bain, elle se leva et s'enroula dans un drap, tombé au cours de leurs ébats. Un vent frais vint parcourir le visage de Suna et elle sourit de bien être, le soleil filtrant au travers des rideaux et cette petite brise lui faisait du bien, elle s'approcha en dansant doucement parmi les rayons de lumière. Puis, une fois arrivée devant son homme, elle laissa choir le tissu et se laissa admirer, ses yeux pétillants de malice et de désir.

Ils s'embrassèrent à nouveau, des mains coquines se promenant sur les formes de la jeune femme. C'est le moment que choisit Silvio pour lui parler et lui répondre fut difficile dû à de doux mais clairs gémissements.
Pour autant, elle le comprit parfaitement et posant une main délicate sur la joue de Silvio, elle put prononcer ces quelques mots :

"De quel appétit parlez-vous ? Ceci dit, j'aimerais quand même me promener un peu avec toi par ce beau temps."

"Mais de tous vos appétits ma chère et tendre. Nous profiterons donc de la fraicheur du soir, pour nous promener après notre bain."

Il resta un long moment à la serrer dans ses bras et à la caresser doucement puis quand le bain fut prêt la souleva doucement de terre en la tenant bien contre lui et se rendant calmement à la salle de bain la déposa délicatement dans l'eau chaude, la laissant se délaisser en lui savonnant le dos, avant de se glisser lui même à l'intèrieur du bain, savourant la caresse de l'eau sur son corps brulant. Puis passant sa main sous la surface de l'eau, il en envoya une petite giclée sur Suna, lui mouillant le visage et les cheveux. Ils s'amusèrent ainsi quelques minutes à s'arroser mutuellement avant de penser à se lever, se shampouinant et se savonnant l'un l'autre, langoureusement. D'une voix suave, il lui murmura:

"Je crois que mes mains ne se lasseront jamais de votre joli corps"

Suna fut ravie de pouvoir prendre un peu l'air par ce temps magnifique surtout en la compagnie de son amour. Puis, elle se sentit décollée et se retrouva entre les bras musclés du jeune homme. Passant ses bras fins et bronzés autour du cou de Silvio, elle en profita pour le perturber un peu en l'embrassant dans le cou durant le trajet.

Leur destination fut la salle de bain, une baignoire remplie d'eau chaude les attendait. Doucement, Silvio la déposa dans l'eau et elle put tranquillement s'adapter à la température, en regardant son aimé pour l'inviter à la suivre ce qu'il fit s'en tarder. Tous deux commencèrent une sympathique bataille d'eau où Suna ria comme une enfant alors qu'elle se faisait copieusement arrosée. Vint le moment du savon et il fut très agréable, la peau de la jeune femme devenait plus douce à chaque passage de Silvio et par ailleurs les mains masculines ne cessaient de parcourir son corps avec sensualité ce qui lui procura une petite montée de désir.

A son tour, elle lui savonna son torse musclé avec délicatesse et ne faisant rien à moitié, elle descendit petit à petit où ses gestes se firent un peu plus passionner. Il se lavèrent avec plaisir dans cette ambiance amoureuse, la voix de Silvio se fit entendre et Suna le regarda avec malice, le sourire en coin espiègle et des yeux azurs brillants de bonheur :

"J'espère bien qu'elles ne s'en lasseront jamais, je les adore et elles me manqueraient terriblement si elles ne venaient plus me voir..." L'embrassant avec passion.

Silvio sentit les douces mains de Suna descendre doucement le long de son torse, pretextant un savonnage complet. Cela eut pour effet de lui renvoyer des ondes de plaisir et en arrivant sous l'eau les mains de la jeune fille, purent se rendre compte de son émoi renaissant. Ses mains a lui en profitèrent pour redescendre plus bas et titiller légèrement ses parties intimes, comme pour se venger tendrement.

"Pour tout vous dire, je crois que mon corps se sentirait également bien seul si vos douces mains l'abandonnaient. Donc j'espère sincèrement que ça arrivera le plus tard possible."

Le jeu qui s'engagea par la suite fut subaquatique, des mains toutes plus habiles les unes que les autres se baladaient avec tendresse là où ça leur chantaient. L'éveil ou plutôt le réveil d'ardeurs finalement inassouvies se fit avec facilité, laissant les deux amants dans des états pour le moins languissants et sensuels.

Le bain fut prit avec soin, le lavage avec précision. Chacun y allait avec un enthousiasme à peine voilé et les résultats qui s'en suivirent furent prometteurs et très satisfaisants. La surface de l'eau se transformait en vaguelettes en passant par de petites éclaboussures. La chaleur qui se dégageait des deux tourtereaux fit apparaitre une brume plus que significative, faisant même croire un hammam.

Une voix s'éleva parmi les nuages de vapeur, Silvio confirmait et rejoignait la pensée formulée de Suna l'instant d'avant. La jeune femme se glissa doucement jusqu'au torse de son aimé et lui chuchota tendrement à l'oreille :

"Dis toi que je ne t'ai pas encore tout montrer et saches que je ferais tout pour protéger notre bonheur."

Suna l'embrassa alors dans le cou puis sur la bouche avec passion, enlaçant de ses bras doux et fins le torse de Silvio. Ses mains en profitèrent pour descendre avec de légères pressions pour remonter de même. Le jeune homme eut son premier massage amoureux typique du Sahara.

Silvio après avoir caressé Suna un long moment se laissa faire quand elle commença son massage, arretant ses mouvements et fermant les yeux pour se concentrer sur ses propres sensations. Il sentait chaque milimètre carré de son corps s'ouvrir au plaisir sous la pression des doigts de Suna, et se promit de lui faire subir un supplice aussi doux quand elle aura fini. Sa respiration devenait plus profonde et son rythme cardiaque perdait en régularité au fur et à mesure du massage. Son désir se fit également plus pressant et il finit par faire courir ses mains le long du corps de Suna, d'abord le long de la colonne vertébrale en se promenant doucement sur son dos, puis continuant sur son arrière train rebondi, le manipulant avec une tendresse mélée de fermeté. Pendant ce temps, sa bouche cherchait les lèvres de Suna pour les embrasser avec passion, pour ensuite redescendre le long de son cou jusqu'à sa poitrine, où elle s'attarda longuement. Le désir devenait à nouveau presque palpable et le bain s'acheva dans les caresses.

Le massage, au grand bonheur de Suna, fut très efficace et elle souriait de satisfaction devant le perte de contrôle total de son aimé. Il se laissa faire même avec joie, un désir intense parcourant ses veines, le rendant au bord de l'impatience. Dans le désert, on appelait ce massage, "la douce torture" et était généralement réservée aux nuits nuptiales. Bien que ce ne soit pas le cas ici, Suna n'avait put résister à le lui faire découvrir.

Bien lui en prit car l'effet escompté s'avéra particulièrement sensuel et passionné. Pour cause, la situation se retourna sur la jeune femme quand Silvio prit l'initiative de s'y mettre. Des frissons parcoururent le corps luisant de la jeune femme en même temps qu'un plaisir la faisant chanter doucement. Leurs lèvres se rencontrèrent pour ne plus se lâcher, la peau tendre et douce de Suna rendue sensible par toutes ses caresses ne cessait de vibrer sous les doigts de son amour.

Le bain dura un long moment qui fut un intense bonheur.

Les mains de Silvio plongeaient sous la surface de l'eau mais il plongeait également la tête pour embrasser Suna a des endroits plus sensibles. Il lui soulevait également parfois le bassin pour le sortir de l'eau et être plus à l'aise dans ses baisers, la faisant se reposer contre le rebord de la baignoire. Sa langue était également de la partie et s'en donnait à coeur joie. Après une explosion de plaisir des deux partenaires due uniquement à leurs caresses et à leurs baisers, ils sortirent du bain et se séchèrent mutuellement et langoureusement. Puis ils s'habillèrent lentement, leur corps frissonnant encore à chaque contact contre leur peau et se préparèrent à sortir. Silvio, instinctivement prit une belle chemise noire en soie et un pantalon noir assorti, et tout en s'habillant ne cessait de regarder Suna sous toutes ses facettes visibles, avec un oeil appréciateur.

"Je pense qu'un peu d'air frais nous fera du bien, maintenant que nous sommes propre. Je vous propose une petite promenade dans le parc, et ensuite si vous le voulez une autre séance de cinéma. Puis nous irons nous restaurer quelque part, je trouve que cette nuit sera particulièrement appropriée pour un diner en tête à tête avec une ravissante demoiselle. Et enfin nous finirons la nuit ici."

Il termina sa phrase par un clin d'oeil particulièrement aguicheur et laissant présager une nuit tendre et caline. Puis une fois qu'elle fut complètement habillée, il ne put s'empécher de l'enlacer à nouveau et de lui offrir un baiser tendre sur les lèvres, avant de la laisser finir de se préparer.

Son aimé se fit alors plus audacieux, lui montrant aussi ces fabuleuses capacités d'apnée. Ceci dit, elle ne vit pas vraiment grand chose car les projets que Silvio se mit à réaliser la firent chanter de plaisir, fermant de ce fait les yeux. Les sensations qui l'envahirent furent, à sa surprise, très différentes que les précédentes. Etait ce l'eau ou le lieu, Suna ne le savait mais en tout les cas, sa deuxième ascension à la découverte du septième ciel se fit dans un état d'extase total, la laissant sur le bord non seulement de la baignoire mais aussi de l'évanouissement.

La suite fut plus douce et cela permit à la jeune femme de se remettre de ses émotions. Doucement, elle sortit du bain à la suite du jeune homme et ils s'essuyèrent avec tendresse sans jamais se lâcher. Tandis que Suna finissait de se sécher, son amour alla s'habiller tout en la regardant avec une envie certaine. Cela la fit sourire et profita pour lui en faire un magnifique, bien aguicheur et des yeux azurs enjôleurs.

Silvio sortit les beaux habits et quand il eut finit, Suna trouva qu'il avait beaucoup de classe et dans un certain sens ce l'excita. Ainsi, elle apprit le programme de la journée et ne put qu'approuver, tout était à son gout, surtout Silvio.

Suna alla donc changer de vêtement et enfila une robe rouge s'arrêtant à mi-cuisse, les manches étaient courtes et fendues, le décolleté en V laissait voir la naissance de sa poitrine. La robe s'évasait pour laisser les jambes libres de mouvement avec une petite bande formant un volant. Elle enfila une paire de sandales rouges à talons hauts. Puis peignit ses cheveux, les laissant libres et se mit un petit coup de mascara.

La jeune femme était fin prête et s'avança vers son amant, les yeux brillants de malice, un sourire coquin accroché à ses lèvres. Elle tourna sur elle-même et mit ses bras autour du cou de Silvio, l'embrassa, ria, recula gracieusement de quelques pas et prit une voix sensuelle :

"Le programme me convient parfaitement, est ce que ma tenue te plait ? " en prenant une pause tentatrice, son index s'entortillant dans ses cheveux fins et ondulés.

Silvio en la voyant dans sa petite robe rouge fendue et les cheveux coiffés et lâches sur son dos resta comme petrifié sur place et ne sachant que dire, laissant bien voir tout l'effet que lui faisait ce vêtement. Au bout de quelques minutes, il réussit a articuler quelques mots:

"Et bien je te trouve ravissante dans cette tenue. Mais le probleme c'est que maintenant je n'ai plus qu'une envie et c'est de te l'enlever. Mais il va me falloir patienter encore un peu j'en ai peur." en achevant sa phrase sur une moue désespérée, avant d'ajouter sur un ton galant, qu'il exagéra volontairement en lui tendant son bras:

"Ma demoiselle, m'accorderiez vous une promenade une petite promenade dans le parc, cette journée me semblant bien trop ensoleillée pour rester cloitrés dans cette minuscule chambre."

L'effet que produisit la jeune femme sur Silvio la fit rire aux éclats, et elle tourna une nouvelle fois sur elle-même. Puis se rapprochant à nouveau de lui mais pas trop quand même, elle le fixa intensément des yeux en attendant qu'il lui réponde. Lentement, son aimé commença à parler et l'expression que son visage prit à la fin de la phrase fit repartir Suna dans un grand éclat de rire. D'une voix douce et chaude, elle lui répondit :

"Tu as tout à fait raison, il va falloir prendre ton mal en patience mais je te promets que tu ne seras pas déçu, je te réserve une surprise." S'avançant un peu plus près, elle l'embrassa une nouvelle fois et lui susurra un merci à l'oreille. Ensuite, Silvio énonça d'un ton fort galant, une officielle invitation à aller se promener au parc que la jeune femme accepta avec un merveilleux sourire tout en prenant le bras musclé de son amour.

"Je vous confie ma personne, tachez dans prendre grand soin !' Dit elle d'un air important avant de rire de plus belle.

Silvio se mit donc à marche en tenant le bras de Suna et en ne s'arrétant que pour fermer les portes de sa chambre et de l'appartement. C'était la première fois qu'il empruntait cette attitude d'aristocrate et étrangement avec Suna, ça commençait à lui plaire. Le rire de la jeune fille lui plaisait et le fait qu'elle prenne cette comédie en riant ne le dérangeait pas, bien au contraire. Il avait toujours considéré cette attitude de son milieu familial comme une gigantesque farce, même s'il était entièrement d'accord avec eux sur le concept de galanterie, dans lequel il voyait non une obligation formelle, mais un moyen de mettre sa compagne en valeur et de lui prouver son respect et son admiration. Il ne pouvait cependant concevoir sérieusement tous les tralalas qu'on mettait autour.
Une fois l'appartement fermé à double tour ils descendirent les escaliers tranquillement et se rendirent au parc.
Le Lac de Brume Promenade.

:arrow:La Promenade
Les bras chargés de sacs en tous genres, ils revinrent tranquillement à l'appartement en s'arrétant de temps en temps pour reposer leurs bras et se caliner tendrement. Silvio était heureux d'être avec elle et se sentait de mieux en mieux. Après une bonne demi heure de marche (en comptant les arrêts), ils arrivèrent finalement en bas de chez lui et il déposa son chargement pour ouvrir la porte et laisser entrer Suna. Puis bloquant la porte avec le pied, il les reprit et se dirigea vers l'ascensceur pour la mener a nouveau jusque chez lui, qu'il considérait maintenant comme chez elle aussi.
Il ouvrit la porte comme l'autre et deposa tous les sacs en vrac a cote du lit. Puis il enlaca Suna, la regarda droit dans les yeux et l'embrassa a nouveau longuement et passionement. Puis il lui demanda, sans la lacher:

"Voudrais tu boire quelque chose en te reposant sur le canapé?"

Suna soupira de bonheur quand ils purent enfin s'assoir sur le canapé et déposer tous les sacs. Bien qu'en vrac et presser de tout ranger, la jeune femme ne se trouvait pas le courage de se relever maintenant. Bientôt, elle fut rejoint par son amour qui l'embrassa de tout son cœur puis elle se blottit dans les bras de Silvio.

Une petite fatigue se présenta mais passa bien vite, une boisson lui ferais le plus grand bien. Levant son visage fin et bronzé vers celui de son aimé, elle sourit de manière radieuse et dit doucement :

"J'aimerais un jus de pomme s'il te plait, dans un grand verre si possible. Mais bon pour cela, il faut que je te lâche et là j'en ai pas vraiment envie." un petit rire tendre s'échappa.

Laissant passé un instant de douceur, cette pause lui faisant un grand bien, elle ouvrit ses bras et laissa partir Silvio en lui suivant de son regard azur, une pointe de malice dans les yeux.

Suna l'enlaça tendrement sur le canapé et Silvio sentit une vague de calme et de bien être l'envahir. Il profita de ce moment pour lui faire un calin tendre et quand elle le lâcha il se leva avec regrets pour aller lui chercher a boire.

Silvio ayant toujours une brique de jus fruit dans son refrigerateur, alla voir si cette fois ca ne serait pas du jus de pomme. Il s'aperçut alors que c'en était. Il en versa donc dans un grand verre, s'en servit un verre aussi, reposa la brique dans le frigo et revint s'asseoir a cote de Suna en lui tendant le sien. Il but une gorgee de son verre et l'enlaça à nouveau la laissant se blottir contre lui.

" Voila gente dame de quoi vous rafraichir un peu après cette dure journée de shopping. Je dois t'avouer que je n'ai pas non plus très envie de me lever maintenant que je suis avec toi. D'autant que mes jambes ont vraiment besoin de repos maintenant. Tu as failli me tuer avec toute cette marche, je n'ai pas l'habitude d'un tel entrainement physique."

Puis il l'embrassa tendrement et ajouta d'une voix douce et tendre en chuchotant presque à son oreille:
"Ca a été la meilleure journée de ma vie, merci à toi de m'avoir donné une chance."

Et il la garda contre lui en profitant de son parfum et de la tendresse qui émanait d'elle. Il se sentait bien en la sentant à la fois si forte et si fragile et la serrer dans ses bras lui donnait une attitude protectrice qu'il aimait particulièrement. Il ne désirait plus qu'une chose maintenant: que ce moment ne se termine jamais.

Suna prit délicatement son verre de jus de pomme et but une gorgée alors que son amour lui exprimait ses pensées, identiques aux siennes. Tandis que Silvio s'asseyait à nouveau à ses côtés, elle posa doucement le verre et retrouva sa place aux creux des bras de son aimé.

"La journée n'est pas encore finie... Mais pour l'instant, profitons de ce petit moment de répit car on va en avoir bien besoin..." L'air mystérieux de son visage et sa voix malicieuse formaient un tableau parfait pour une surprise intéressante.

La jeune femme sourit de tendresse à l'égard de Silvio et l'embrassa simplement mais de tout son cœur. Une demi-heure s'écoula ou peut-être trois quart d'heure sans qu'un mot ne sois dit, se laissant aller. Moment pendant lequel par ailleurs Suna s'endormit confortablement installée. Ce petit somme lui fit le plus grand bien et quand elle rouvrit les yeux, elle fut heureuse de voir en premier le visage aux yeux émeraudes lui sourire.

Elle se leva en s'étirant tel un chat puis d'un dernier regard lancé bien sensuel et curieux à son amour, elle se dirigea vers leur chambre et ferma la porte derrière elle...

Dehors, un coucher de soleil apparaissait...

Silvio lui caressait les cheveux pensivement et la sentit soudain immobile, la tête posée contre son torse. Il la regarda donc et s'aperçut qu'elle s'était endormie à cause de la fatigue de la journée. Il la laissa donc se reposer dans ses bras en s'installant pour qu'elle soit le plus confortable possible et en l'embrassant tendrement sur le front. Il se sentait vraiment bien avec elle et le fait qu'elle se soit endormie ne le dérangeait absolument pas, bien au contraire. Il se sentait flatté qu'elle lui accorde une telle confiance et continua à lui caresser les cheveux distraitement mais avec le plus de tendresse possible. Quand elle se réveilla enfin, il était toujours dans la même position les yeux fermés, mais pas endormi. En la sentant bouger à nouveau il la regarda tendrement et passionément et lui sourit sans rien dire. Elle lui fit signe qu'elle voulait se lever et il l'embrassa tendrement sur les lèvres avant d'ouvrir ses bras doucement. Il ne pouvait plus se passer de ce gout sublime et la quitter ne serait ce qu'un instant lui paraissait à la limite du supportable après ce long moment passé ensembles à se reposer. Il pensait qu'elle se rendrait à la salle de bain pour se réveiller un peu, mais la vit se diriger vers la chambre en en refermant la porte derrière elle. Il fut d'abord surpris et désemparé par ce choix et au bout de quelques minutes se rappela qu'elle lui avait promis une surprise ce qui raviva son impatience de la revoir. Il ne savait pas s'il devait la rejoindre dans la chambre ou l'attendre ici, mais se dit qu'elle saurait lui faire savoir, quand le moment serait venu de la rejoindre et alla se servir un verre d'eau pour réhydrater un peu sa bouche pâteuse et sèche après le somme de Suna, où il était restait immobile, ne se réhydratant que peu grâce à un jus de pomme vite terminé. Il en profita pour s'étirer les bras et les jambes et faire quelques assouplissements pour retrouver la forme et chasser l'engourdissement qu'il ressentait dans tout le corps. Puis retourna s'asseoir sur le canapé en attendant un signe de Suna, avec une impatience grandissante, malgré son entrainement d'aikidoka.