Quelques courses

Silvio et Suna firent une petite promenade romantique en retraversant le lac et en marchant sous les frondaisons. Il la tenait toujours par les épaules et ne pouvait s'empécher de lui faire des petits bisous sur la joue et dans le cou , un endroit qu'il semblait particulièrement apprécier, de temps en temps. Il s'arrétait également souvent pour l'enlacer et l'embrasser sur les lèvres. Tout en marchant et après avoir respiré profondément il lui dit en la regardant avec une lueur de passion dans les yeux:

"Ah! Si tu savais comme je suis heureux en ce moment. Je me promène dans un parc splendide et, pour ne rien gâcher, je suis accompagné par une jeune fille fantastique et qui à peine rencontrée me comble déjà de bohneur. Je pense sincèrement que pour une fois j'ai eu une forme de bénédiction venue de je ne sais trop où et j'espère ne rien faire qui puisse détruire notre relation. Je t'aime vraiment trop, pour pouvoir supporter de te perdre maintenant. Je sais que je me répète mais je ne pourrai jamais dire assez à quel point je te trouve merveilleuse et resplendissante et mon état en ta présence dépasse ma capacité langagière. Si c'est un rêve, je souhaite ne jamais me réveiller et si tu es bien réelle, alors je ne désire qu'une chose: te garder près de moi aussi longtemps que tu le voudras."

Et en disant sa dernière phrase il l'enlaça tendrement et apposa sur ses lèvres le baiser le plus long et le plus passionné qu'il pouvait réaliser, sentant une vague de plaisir et de tendresse monter en lui au fur et à mesure.
Puis au bout de quelques minutes, qui lui parurent une année, il rompit le contact et la reprit par les épaules pour la conduire au centre commercial et au magasin de vêtements, ou il entra confiant et faisant le tour du magasin du regard, pour voir ce qui pourrait plaire à celle qu'il considérait déjà comme sa petite amie officielle.

Suna n'avait jamais mangé de dessert aussi délicieux d'autant plus qu'elle avait été constamment plongée dans des yeux émeraude. La jeune femme ria avec légèreté quand son amour la rassura sur la validité de son offre.

"Cela m'arrange bien que tu n'aies pas l'intention de me quitter, sinon les représailles pourraient être terribles..." et elle éclata d'un rire franc.

Une fois la crise passée, ils se levèrent tous deux et Suna blottit dans les bras de son aimé, aux anges, ils se dirigèrent vers le centre commercial. Leurs pas tranquilles, leurs cœurs éclatant de joie, ils purent à loisir profiter l'un de l'autre avec tendresse parmi un paysage des plus beaux.

Une voix chaude et grave se fit entendre que la jeune femme prit plaisir à écouter surtout que Silvio lui disait combien il tenait à elle. Des larmes de bonheur perlèrent aux coins de ses yeux azurs et elle perdit tous ses mots. Se contentant de caresser ce visage si tendre et sincère, dans sa tête mille mots se bousculaient, les uns plus forts que les autres pour exprimer ce qu'elle ressentait.

Le baiser de son amour lui fit alors perdre son sens de l'équilibre et elle s'abandonna avec passion dans ses bras puissants. Y mettant tout son amour, elle transmettait sa réponse par ses lèvres qui se firent un mélange subtil de tous les sentiments qu'elle avait pour lui. Suna rendit ce baiser pour elle unique et à jamais graver dans sa mémoire.

Tant bien que mal, ils se séparèrent et se tenant par la main, un sourire de ravissement accroché aux lèvres pour la jeune femme, ils entrèrent dans le magasin qui n'attendait qu'elle pour l'habiller. Ce fut le top départ pour une série d'essayage à en faire tourner la tête de son aimé tant les tenues qu'elle choisissait, avec soin, étaient ravissantes.

Tournant sur elle même telle une petite fille déguisée en princesse, le ballet avait commencé et ne s'arrêterait que lorsque Silvio y mettrait fin.

"J'espère que tu as de la place dans ta penderie..." sourit puis ria joyeusement. (là imaginer la chanson "Pretty Woman")

Silvio ne pouvait s'arrêter de regarder Suna enfiler toutes les tenues qui lui passaient sous la main. D'autant qu'elles étaient toutes plus ravissantes les unes que les autres et mettaient bien ses formes en valeur. D'habitude, il n'aimait pas le shopping mais étrangement avec Suna, ça lui paraissait beaucoup moins ennuyeux. A chaque tenue qu'elle passait il restait ébloui et ne tarrissait pas d'éloges sur son apparence et son gout pour les belles robes et à chaque nouvel essayage il trépignait d'impatience. Parfois il en profitait pour lui chercher des robes et des jupes, souvent assez suggestive, mais également d'autres beaucoup plus chic. Pour tout dire, il avait envie de toutes les acheter tellement Suna portait tout bien. Parfois aussi, il profitait d'une robe qu'il devait lui donner pour jeter un oeil dans la cabine afin de la surprendre en sous vetements, une vue qu'il appréciait également beaucoup.

"Et bien pour tout te dire, ma penderie est encore à moitié vide et je suis sur que quoi tu prennes, nous pourrons trouver de la place pour le mettre quelque part."

Il dit cela avec un grand sourire et en l'embrassant tendrement sur les lèvres. Puis il ajouta:

"Alors que vas tu prendre finalement? J'aimais bien la robe de soirée vert emeraude moi, elle te va super bien et puis je voudrais t'acheter un petit bustier plus sexy et décolleté pour mon plaisir. Et la robe rouge fendue, ou le même style mais dans une autre couleur et puis ... ce qu'il te plaira en plus, tout te va à ravir en fait."

Il n'avait pas quitté son regard éperdu pendant toute cette énumération et le souvenir de sa bienaimée dans les diverses tenues qu'elle avait essayé lui faisait prendre un sourire béat. Quand il lui parlait de tenues sexy, le clin d'oeil qu'il lui lançait était encore plus coquin que d'habitude et le souvenir de ses petites tenues le rendait à nouveau fou de désir. Il avait hâte de la voir ainsi dans la chambre. Ils réstèrent encore au moins deux heures à tout faire essayer à Suna et finirent par repartir avec des sacs pleins de robes et de lingerie diverses et variées.

"Que voudriez vous faire maintenant? Il me semble que vous aviez besoin de chaussures aussi. En principe, je n'emmene jamais une jeune fille acheter des chaussures, mais si ça me permet de toucher et admirer vos ravissants petits pieds alors je ne raterais ça pour rien au monde." Le sourire qui ponctua sa phrase était encore plus radieux que d'habitude.

La quasi totalité des vêtements du magasin passèrent des mains de Silvio au corps de la jeune femme. Des robes de soirée sexy ou sobres aux robes d'été glamour ou fashion, des jupes, des pantalons et des hauts, tous avec une tendance sensuelle, rendant le physique de Suna plus qu'avantageux. Pour le plus grand plaisir des deux amoureux dont l'un profita d'un défilé digne des plus grands couturiers et l'autre s'amusant comme une enfant à jouer les mannequins.

Son visage bronzé ne cessait de sourire à son amour et celui ci le lui rendait bien en plus de ses regards coquins ou complices suivant la tenue qu'elle mettait. Car rien ne fut épargner, nuisettes, corsages, jarretelles, sous-vêtements coquins ou suggestifs, bref pour ce passage, certains habits firent passer aux rouges les charmantes joues de Suna.

"Tu m'envoies ravie car avec tout ce que je viens d'essayer, il y a finalement plusieurs choses que je vais prendre..." dit elle entre deux tenues, d'une voix amusée et mystérieuse.

Lorsqu'elle eut finit de tout essayer, une mise au point fut faite pour savoir ce qu'ils allaient prendre et laisser. D'un ton tendre et malicieux, elle répondit :

"Eh bien prenons ce qui te plait et ajoutons, ce pantalon taille basse à strass, ce haut dos-nu avec le décolleté en V, cette nuisette noir et dorée en soie, celle qui est rouge et argentée transparente et puis cette robe blanche et bleu, cette mini-jupe, ce petit pull et cette veste..." Ce ne fut pas tout mais il est certain que de nombreux sacs furent utilisés.

Suna dans un élan de bonheur embrassa fougueusement son amour, d'un baiser passionné et éperdue d'amour, elle se plongea ensuite dans les yeux émeraudes sans retenue. Puis se blottit dans ses bras puissants. Ce passa un petit moment où par la suite, ils prirent par la main et d'un pas paisible, le visage serein et pour Silvio à l'expression coquine, ils allèrent vers le magasin de chaussures.

"Je suis heureuse de te voir sourire alors que nous faisons les magasins. Rien ne me plait plus que de te voir le sourire aux lèvres me conseiller des vêtements. De plus, tu as très bon gout alors je compte sur toi pour les chaussures." s'exclama t-elle avec enthousiasme puis un peu après, d'une voix pleine de sincérité et de tendresse, elle lui susurra ces simples mots au creux de l'oreille :

"Je t'aime mon amour."

Silvio écouta l'énumeration de Suna avec un grand sourire et un air un peu amusé.
*Heureusement que j'ai de l'argent sur mon compte, sinon je serais ruiné depuis longtemps. Mais bon là, ça va je peux encore me le permettre et ça lui fait plaisir donc c'est le principal.*

"Allons au magasin de chaussures alors,mais n'en prends pas cinquante paires, ma carte bleue est peut etre illimitée, mais ma force ne l'est pas." lui répondit il les bras déjà chargés de sacs. A sa déclaration d'amour il sentit son coeur accélérer et il lui répondit avec la voix chargée d'émotion en essayant de se contrôler au maximum pour ne pas laisser tomber ses sacs:

"Et bien j'ai l'impression que je t'aime aussi de plus en plus. Et je dois t'avouer que c'est la première fois que ça me plait autant d'acheter des vêtements. "
Et n'y tenant plus il déposa ses sacs, la prit dans ses bras et l'embrassa fougueusement et passionément sur les lèvres au milieu du couloir, sans faire attention aux passants qui le regardaient d'un drole d'air ou qui le bousculaient. Puis il reprit les sacs de Suna et l'emmena au magasin de chaussure où elle essaya également toutes les chaussures qui lui plaisaient.

"Ne t'inquiètes pas, une ou deux suffiront largement. J'ai déjà une petite idée de ce que je veux et puis c'est sympa de faire les boutiques mais à la longue c'est fatiguant." dit elle dans un sourire charmeur.

Là, Silvio lâcha tous les sacs d'un seul geste et prit son aimée dans ses bras, l'embrassa passionnément. Le fait qu'ils soient encore dans le magasin ne les gêna nullement en revanche que ce baiser fut terminé, Suna eut bien du mal à tenir sur ses jambes. Elle se rattrapa de justesse au bras du jeune homme et les yeux azurs remplis d'amour, elle se laissa conduire vers le magasin de chaussures.

Pour elle, son état ne lui permit pas de dire un seul mot, l'esprit encore dans des nuages en l'occurrence roses et se contenta donc de sourire avec plein de tendresse à son amour.

Quand elle eut assez reprit ses esprits, elle prit un sac dans chaque main et continuèrent d'avancer tranquillement.

Silvio accompagna donc une Suna encore un peu faible jusqu'au magasin. Il était lui même assez peu attentif à son chemin, concentré sur la jeune fille à son bras. Il manqua plusieurs fois de bousculer quelqu'un et ils se retrouvèrent souvent devant la vitrine d'une boutique qui ne vendait visiblement pas de chaussures. Ils arrivèrent finalement au magasin voulu et Silvio prit la première chaussure qu'il vit et demanda une taille au hasard pour commencer à monopoliser une employée. Pendant qu'elle allait chercher la chaussure demandée, il commença à faire le tour du magasin en montrant les souliers qui lui plaisaient à Suna. L'employée revint au bout de quelques minutes avec la chaussure demandée et Suna l'essaya, mais ne la trouva pas à son gout, d'autant qu'elle n'était pas à sa taille. Ils demandèrent donc une de celles qui plaisaient à la jeune fille avec la bonne pointure. Finalement ils en essayèrent quelques unes avant de partir du magasin avec deux paires, et les bras toujours chargés de sacs.

"Bien je vous propose que nous rentrions directement chez nous, afin de déposer ces quelques achats et nous aviserons là bas du programme de la soirée. Je commence à être pressé de m'asseoir un peu, pour tout vous avouer, même si vous couvrir littéralement de cadeaux me convient particulièrement."

Et il réussit à lui faire un tendre baiser sur les lèvres, malgré la pile de sacs qu'il portait.

Les deux tourtereaux flânèrent devant les nombreux magasins juste pour le plaisir des yeux, exprimant leurs goûts sur telle ou telle chose. Ils n'étaient pas pressés mais quand Suna arriva devant le magasin de chaussures, elle se dirigea droit vers le banc pour essayer les souliers laissant, avec un doux soulagement, la direction des opérations à Silvio.

Il fût par ailleurs très efficace, monopolisant avec une rapidité étonnante la première employée à porter de vue. Les chaussures défilèrent comme les tenues, de toutes sortes, sandales, tongs, bottes, bottines ou baskets. Bref, tout ce qui tapait dans l'œil azur décidé était essayé sur le champs.

La pauvre employée croulait sous les boîtes de toutes tailles, ruisselant de sueur à tel point, que la jeune femme en eut de la peine pour elle. Après deux heures d'essayage non stop, Suna se décida pour une paire de basket bien confortable, légèrement compensés, faisant ressortir ses petits pieds et une paire de chaussures de ville à talons hauts, elles aussi très confortable pour la marche.

D'un sourire sincèrement désolée, elle remercia l'employée pour leur avoir accordée toute son attention et regardant son amour avec tendresse et acquiesça de la tête puis d'une voix douce et chaude lui répondit :

"Je suis tout à fait d'accord avec toi amour. Moi aussi je commence à me sentir lasse malgré que grâce à toi, j'ai passé une après-midi digne d'une princesse. Merci beaucoup, j'ai été très heureuse de faire ces magasins avec toi. Surtout que tes yeux ont des arguments bien plus convaincant que tes paroles..." Elle ria doucement et malicieusement, un air chargé de sous-entendus.

Sentir, par la suite, les lèvres de son aimé sur les siennes lui firent un bien fou et c'est avec un air radieux qu'ils retournèrent à l'appartement.

appartement de Silvio