Suna Ichigo

Suna Ichigo est née dans le désert, son père est chef de clan et sa mère est médecin. Fille unique, aimée mais élevée à la dure, elle connut très peu son père car toujours parti, c'est donc par sa mère qu'elle fut éduquée.

Sa mère lui donna le choix de ce que Suna voulait étudier tout en restant dans le domaine de la santé, Suna choisit donc les fruits. Sa mère, étonnée, accepta néanmoins ce choix et se mit en devoir de lui enseigner son savoir. Curieuse, tout de même de savoir le pourquoi de cette décision, la mère de Suna lui posa la question et la réponse de sa fille allait être on ne peut plus simple et compréhensible : les fruits dans le désert n'existent pas et les rares qu'elle a pu mangé ont été acheté or les fruits coutent cher. En alternance avec sa mère et par la volonté de son père, Suna dut apprendre à manier les armes et notamment la lance et le poignard, ce qui ne plut pas du tout à Suna qui déteste la violence mais face à un chef de clan, on a pas trop son mot à dire donc Suna s'y attela avec persévérance et patience.

Sa vie se profilait sous un horizon calme et plein de sagesse mais le destin en avait décidé autrement. Elle avait 16 ans quand une guerre éclata entre son clan et le clan de son oncle, les divergences entre son père et son oncle étaient telles qu'elles s'étaient propagées tout d'abord à toute la famille puis dans tout le clan. Le conflit déchira sa famille et une date fut décidée pour savoir lequel des deux clans devraient disparaitre, décision dure mais égale au mode de vie dans un désert. Ainsi Suna apprit non seulement qu'elle était en âge de combattre mais qu'en plus elle devrait le faire contre sa propre famille, le cœur brisé, elle s'enfuit, abandonnant les siens à leurs querelles et se retrouva seule à vagabonder dans le désert.

Ce que Suna ne savait pas, c'est qu'elle n'était pas au bout de ses surprises : certes elle connait le désert comme sa poche mais elle se rendit compte, trop tard, que dans sa précipitation à faire son baluchon, elle avait oublié ses armes ! Au bord des larmes et prenant son courage à deux mains pour ne pas craquer, elle décida de poursuivre son chemin en direction de la ville la plus proche pour en acheter. Son périple fut long et éprouvant, endurcissant son caractère et mettant à l'épreuve ses capacités d'endurance et de survie, elle arriva finalement dans la ville de Tunis et découvrit pour la première fois ce qu'était la mer.

Une chose aussi allait faire son apparition, toujours liée à un destin de plus en plus surprenant, Suna sentait en elle comme un changement mais elle n'aurait su dire quoi et encore moins l'expliquer. Nouvellement arrivée et arpentant les rues de cette ville, elle cherchait un coin tranquille afin de pouvoir se reposer avant de continuer son voyage mais cette fois-ci par delà les mers (voyage qui au passage l'angoissait beaucoup puisque n'ayant jamais pris le bateau). Hélas, cette recherche n'aboutirait parce qu'elle avait toujours fuit, le combat. En effet, elle rencontra un homme tellement gros qu'elle avait du mal a en croire ses yeux et ce monsieur, lui, ne voyait qu'en Suna une charmante future esclave, Suna avait 18 ans. Elle pensait que c'était la fin, elle était épuisée et à bout de force lorsque l'homme l'a menaça d'un poignard afin qu'elle le suive. Là, il se passa un évènement qui allait changer la vie de Suna, les transformations qu'elle sentait en elle, commençaient à s'amplifier jusqu'à ce qu'elles lui donnent mal à la tête. Elle ferma les yeux pour diminuer la douleur et s'aperçut qu'elle était les grains de sable, ceux qui jonchaient le sol ! Surprise mais n'oubliant pas la présence menaçante de l'homme, elle a décidé de les faire bouger mais pas à n'importe quel endroit, ceux qui étaient juste en-dessous de l'énergumène. Le marchand d'esclave sûr de sa prise ne remarqua pas qu'il était en train de s'enfoncer dans le sol jusqu'au moment où il voulut avancer pour s'assurer que Suna allait bien (une esclave malade se vend mal même jolie).

Suna, quand à elle, rouvrit les yeux et constata avec stupeur mais bonheur, que l'homme ne pouvait plus bouger, elle profita donc de ce moment de répit pour s'enfuir le plus loin possible en se dirigeant vers les quais où elle pu enfin dormir. Maintenant, elle savait ce que signifiaient ces sensations et avait l'étrange impression que ce n'était pas tout. Le lendemain, Suna poursuivit sa route et décida d'embarquer clandestinement (faute de moyens) sur un navire, elle en choisit donc un transportant du sable qui lui rappelait le désert où elle avait grandit. Le bateau prit la mer dans le cours de l'après-midi sans difficulté et partit en direction de la France. Le trajet se passa tranquillement et une fois arrivée à bon port, Suna descendit découvrir le pays qui était la dernière étape de son voyage.

On était le soir, il y avait du vent et la lune éclairait son débarquement en terre inconnue avec pour seul souvenir du désert deux poches pleines de sable. C'est à ce moment-là, que surgirent deux marins complètement ivres, la bousculant et le vent aidant, la firent tombée par terre. Elle savait qu'elle était en danger car les deux marins se retournèrent vers elle et la regardaient avec un air qui en disait long sur ce qu'ils voulaient faire d'elle. Alors, comme avec le gros homme, les sensations s'amplifièrent et se dit que puisque la première fois ça avait marché avec du sable alors pourquoi pas cette fois-là, elle renversa les deux poches de sable sur le sol et commença à les faire bouger mais le vent les dispersaient. Suna décida qu'au lieu de contrer le vent, elle allait en faire son allié et lia le sable au vent.

Ce fut alors la naissance d'une tornade comme elle n'en avait jamais vu dans sa vie, en plus de ça, elle était en colère contre ces marins et en fait contre tout ce qui lui était arrivée, et la tornade grossit en largeur et gagna en hauteur. Pleine de fureur, elle lâcha la tornade sur les deux hommes complètement terrifiés par cette apparition... Au petit matin, le port ne ressemblait plus à rien, les bateaux étaient s'en-dessus dessous, certains étaient démolis, d'autres avaient disparus ou encore n'étaient plus sur la mer mais sur les toits des maisons en plein centre-ville et les corps des deux marins flottaient, au milieu de la mer, méconnaissables. Quand à Suna, elle était étendue à même le sol, du sable éparpillé autour d'elle, évanouie mais sans aucune égratignure.

Son réveil fut par ailleurs quelque peu douloureux du au fait d'avoir dormi par terre mais elle était en vie et c'était tout ce qui comptait pour elle. Elle se releva et commença à s'aventurer dans la ville dont elle découvrit bientôt le nom, Marseille. Cela faisait maintenant une semaine qu'elle parcourait la ville et rien de particulier s'était passé depuis la fameuse tornade en revanche elle sentait quelqu'un la suivre et cela commençait vraiment à l'agacer. Suna ne craignait plus grand chose puisque qu'elle avait toujours sur elle ses deux poches de sable et qu'en plus dès qu'elle en avait l'occasion, s'entrainait à faire des sables mouvants ou des mini-tornades.

A la fin de la semaine, elle se dit qu'il serait temps de se rendre à Sinespirac. La jeune femme se renseigna donc pour savoir comment y aller et constata qu'elle aurait besoin de sous et aussi de papiers. Elle décida de trouver un petit boulot et devint vendeuse de fruits pour son plus grand plaisir. Ainsi, elle travailla un mois et avec sa paye, elle put s'acheter son billet de train. Le ois suivant, elle était rendue à destination mais il lui manquait toujours des papiers. Suna se rendit aux quartiers des affaires où elle pensait pouvoir obtenir ses papiers et elle ne s'était pas trompée. Elle justifia par son bulletin de salaire qu'elle avait bien vécue en France et obtint après quelques semaines de délais, des papiers en bonne et due forme.

Une fois, les formalités accomplies, la jeune fut curieuse de visiter cette nouvelle ville. Elle parcourut d'abord, la Cité pavillonnaire puis se rendit dans l'Université car c'était là qu'elle pourrait peut être rentrer afin de développer ses connaissances. Suna se promenait dans les jardins quand elle se sentit suivit, l'inquiétude commença à la gagner. Elle repéra un grand arbre au tournant d'un chemin et tranquillement se cacha derrière pour attraper la personne qui la suivait. Elle regarda la constitution du sol et fut ravie de constater qu'il y a avait du sable, elle se mit donc en devoir de le rendre mouvant. L'attente ne fut pas longue car la personne se retrouva vite piégée et il s'avéra que c'était un jeune homme d'à peu près son âge. Il avait le sourire aux lèvres et lui dit qu'elle était bien ce qu'il pensait, c'est à dire une élémentaliste comme lui. Suna ne le crut pas et demanda des preuves alors le jeune homme qui s'était présenté comme étant Antonio lui fit une démonstration. Des blocs de pierre se mirent à se soulever et Antonio les laissa flotter pour laisser le temps à la jeune femme de revenir de sa surprise.

Convaincue, elle le libéra et Antonio s'avança vers elle pour lui proposer de lui faire visiter un endroit spéciale qu'elle n'avait pas encore vue. Intriguée mais méfiante, elle décida de le suivre tout en restant sur ses gardes. Le jeune homme l'amena à une porte qu'elle n'avait pas remarqué et l'ouvrit puis la regarda et la traversa. Hésitante, elle finit tout de même par entrer et se retrouva devant une grande cité. Antonio lui expliqua que c'était là où se réunissait les gens capable de maitriser l'élément terre comme elle. Admirative, toute méfiance envolée, elle suivit Antonio dans l'exploration de la Cité élémentaire de la Terre.