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 Mes créas n'a moi !

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MessageSujet: Mes créas n'a moi !   Mes créas n'a moi ! EmptyDim 1 Avr - 21:40

Bon, quelques petites choses de mon cru, dites moi ce que vous en pensez...

On va commencer avec des poèmes :

Le clocher des abysses

Les restes d’écume d’une mer envolée
Souvenirs figés d’une force déchaînée
Aujourd’hui éclaircissent le destin embrumé
De ce monde étrange que l’on appelle humanité
Miette de néant aux allures de souvenirs.

Mais la Lune ocre, assourdissante de lumière
Etend son aura sur les volcans fragmentés
Et révèle au monde gris ses secrets les plus intimes.

Le voile se lève, les ombres grandissent,
Par delà la colline, un rocher scintille
Les mille couleurs entament leur chant, indéfiniment
Sous la couronne enflammée où dansent les saphirs,
Ces pierres qui murmurent l’histoire ancienne
Celle du palais de glace où elles trônaient
Imperturbable et tenace sur leur clocher de Thrace
Dont il ne reste plus que ces sentinelles funèbres.

_____________________________________________

Sur les traces de l'hiver

Poussières incolores teintées d’insouciance
Oubliées des mémoires trop pressées par le temps
Unies sous la bannière des souvenirs muets
Symboles du temps déchu où elles riaient de bon cœur
Sourires abandonnés sur le sentier d’épines
Innocentes perdues dans le labyrinthe de pluie.
Envolées les muses bleues à la crinière de feu
Rêve d’un futur à la musique légère
Espérant le retour de la saison hivernale.
Suivant la farandole des mots aveuglés

De la clairière dorée à la forêt rusée
Ultime danse à la gloire de l’hiver

Puissant rituel des illusions flottantes.
Au temps où le chaos n’était qu’un enfant
Suivant les jeunes filles au rythme des nuages
Sans savoir qu’un jour il serait le plus grand
Et qu’il enverrait ses sœurs chez son ami le printemps.

_________________________________________________

Perle d'alcool

Elle glisse joyeusement
Courant sur la surface de verre poli
Dont les reflets de diamant transpercent
Son corps teinté d’une transparence arrogante.
Et dans le récipient à peine rempli
Elle rencontre ses cousines au caractère de lion.
Ici elles se mélangent toutes
Vin, bière, absinthe et liqueur
Autant de sœurs enjouées à la mine capiteuse
Qui font tourner les têtes et danser les langues.

Et dans ce ballet endiablé où les bulles ont prit congé
La goutte se perd dans le labyrinthe de l’ivresse,
Tremblote et éclate, pleine d’allégresse.
Dans la galerie des saphirs et des émeraudes elle s’égare
Les reflets y sont rois et dictent les volontés
De leur père le Soleil, perforant les nuages.

Ne sachant par où s’enfuir
La goutte abandonne et sans laisser de trace
Se laisse avaler par cette soif vorace.
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MessageSujet: Re: Mes créas n'a moi !   Mes créas n'a moi ! EmptyDim 1 Avr - 21:41

Et je continue avec ma nouvelle *soupir* cette chère nouvelle...

Paris 1900

Paris, 1900. En ce quatorze avril, une légère brume s’était abattue sur la ville. Pierre était réveillé depuis une heure, déjà. Il portait un costume trois pièces pour l’occasion. Une légère redingote par-dessus un justaucorps blanc habillait cet homme d’une trentaine d’années. Le visage gris et fatigué, il faisait plus que son âge. Les lambeaux de jeunesse, qu’il tentait de retenir, s’envolaient de plus en plus vite. Il n’avait cependant pas l’embonpoint des hommes d’âge mûr qui gagnent bien leur vie.
Il était accoudé à sa fenêtre regardant Paris s’éveiller au premier jour de l’exposition. On leur avait promis quelque chose d’exceptionnel, et cela devrait sûrement l’être. Sous ce ciel encore rose, les cheminées commençaient à cracher leur nuage noir. Pierre toussa et se recula en flairant cette odeur nauséabonde. En effet, son salaire ne lui permettait pas de vivre plus bas que le cinquième étage, dans une petite chambre équipée du strict nécessaire. Les murs blancs étaient maintenant jaunis par l’humidité qui avait craquelé la peinture. Le pauvre petit poêle arrivait à peine à chauffer la pièce et l’on voyait parfois une légère fumée en sortir, signe d’une fin proche. Le seul avantage pour Pierre de vivre au dernier étage était la vue imprenable sur la Seine et le site de l’exposition. Sa petite fenêtre rectangulaire était en face de la Dame de Fer. On fêtait son onzième anniversaire, bien que certaines de ses connaissances n’attendaient que le jour de sa démolition.
Après avoir mis son chapeau melon, Pierre descendit les six étages de son immeuble et continua à grand pas vers le Palais de l’Electricité. Il passa près du Palais du Trocadéro, majestueux édifice de pierre rouge en demi-disque. À l’intérieur se trouvaient principalement des personnes fort âgées qui se remémoraient leurs souvenirs en regardant des maquettes. Pierre acheta son billet et traversa le pont Alexandre III. Il était fier car il était l’un des premiers à le franchir. À en croire les dires des journaux, il aurait été construit en l’honneur de l’amitié franco-russe. C’était le plus impressionnant des ponts de Paris, avec ses dorures et ses multiples sculptures, ciselées dans les moindres détails. Des angelots lui souriaient à chaque lampadaire, l’éblouissant de leurs reflets dorés. Pierre passa sous la voûte aérée de la Tour Eiffel, dont le métal avait été verni pour la circonstance. Il y avait déjà foule à ses pieds et on se pressait pour rentrer et monter les marches, et ainsi profiter de cette journée si spéciale, bien plus que celles qui suivraient.
Pierre s’engagea ensuite sur le champ de Mars. De nombreux édifices avaient été construits autour. L’architecture assez moderne, mêlant pierre et fer, était une innovation. À l’horizon du champ de Mars, derrière de multiples jets d’eau, se dressait le Palais de l’Electricité, petit bijou de technologie. Pierre y avait travaillé dur. L’exploit était à relever, un palais entier à illuminer, de l’extérieur et de l’intérieur. Il monta les marches, assez anxieux par ce qu’il allait voir. Il salua quelques dames, vêtues de robes blanches et de chapeaux extravagants. Les femmes aiment qu’on les remarque, ce qui leur réussit assez bien. À l’entrée du palais, un drap noir obscurcissait l’entrée. S’en suivait un long couloir avec des photos prises pendant le chantier. Pierre ne voulait pas prendre le chemin le plus long. Aussi, à l’abri des regards, il ouvrit une porte de service qui donnait directement dans le grand hall.

Quelle ne fut pas sa surprise ! Lui qui aurait tant voulu rester discret fut projeté à l’avant de la scène. Quelques flashs de magnésium l’éblouirent et des journalistes l’assiégèrent, lui posant diverses questions. À celles-ci il ne répondit rien, encore trop choqué par l’accueil. Alors, un homme corpulent vint en sa direction et fit partir les journalistes comme des mouches. Il prit Pierre par le bras et l’emmena loin de la foule.

« Mes félicitations Mr D. Votre œuvre est magnifique. Ce sera l’étoile de l’Exposition. Venez, nous allons allumer les lumières. »

Sans lui laisser le temps de répondre, il l’emmena à la loge technique, en haut d’escaliers interminables. Là-haut sur une plate forme visible de tous, se trouvait l’interrupteur, le seul et unique interrupteur, celui qui allumait toute les lumières. La question avait été étudiée pendant des mois et des mois. En effet, illuminer d’un coup tout un bâtiment relevait de l’exploit. Il fallait à tout prix éviter la panne nationale. Mais le moment n’était pas venu pour Pierre d’appuyer sur ce bouton. Il se rendit dans la loge où un technicien des lumières se trouvait, attablé à une table recouverte de boutons. Pierre ne connaissait même pas la moitié des usages de ces boutons. Certains clignotaient, les une s’allumaient, les autres s’éteignaient d’eux même. Ils régissaient les autres attractions du palais et la machinerie. Pierre appuya sur l’un d’eux. En bas, une grande porte s’ouvrit, laissant voir les diverses curiosités lumineuses. La foule s’engouffra, avide de voir le prodige. Pierre laissa le technicien mettre en marche le reste et redescendit les marches, toujours accompagné de l’homme. Arrivé en bas des marches, Pierre se dirigea vers la grande porte. Il n’était pas curieux de nature, et ce qui se trouvait dans ce bâtiment, il le connaissait par cœur. Cependant, il avait hâte de voir le travail accompli dans toute sa splendeur.
Diverses activités avaient été mises en place. Une petite salle sombre accueillait un musée des automates, habillés pour l’occasion de costumes de lumières. Des manèges colorés amusaient petits et grands ; leur musique retentissant dans tout l’espace. D‘autres curiosités étaient visibles au fil de la visite. Pierre regarda au plafond et sourit de soulagement. La verrière avait enfin été posée. En effet, avec la construction du Grand Palais, la majorité des poseurs de verre étaient indisponibles. Ils avaient commencés tard et Pierre avait peur qu’ils n’aient pas fini. Il vérifia ensuite, dans une petite salle, le bon fonctionnement de la machinerie. C’était une vraie étuve, Pierre ne resta pas longtemps. Le bruit des roues, des engrenages et de la vapeur l’assourdissait. Tout fonctionnait donc à merveille.
Après s’être assuré du bon fonctionnement des dispositifs, Pierre décida de partir se promener dans l’Exposition. Il sortit du Palais de l’Electricité. Les différents Palais le long du Champ de Mars ne l’intéressaient pas. Leur aspect morne et triste l’ennuyait au plus au point. Il voulait voir ce que présentaient les autres pays. Il visita donc le palais japonais, où l’on pouvait admirer l’architecture typique, qui ressemblait à une sorte de sapin carré. Cela l’amusa beaucoup. Des jeunes femmes à la peau blanches et habillées de robes de soie lui offrirent des morceaux de poisson cru, qu’il eut bien du mal à avaler. C’était la diversité des origines qui était le coeur de l’Exposition. Il partit ensuite au Palais de la Belgique, où il mangea trop de chocolats. Les chocolatiers riaient et lui aussi, malgré ses crampes d’estomac. Il perdit un temps fou à l’infirmerie. Le médecin voulait le garder, mais Pierre n’était pas de cet avis, il n’avait pas de temps à perdre. Après cet épisode, il s’était retrouvé bien loin du Palais de l’Electricité. Il traversa le trottoir roulant. C’était une innovation. Les gens se pressaient pour pouvoir mettre le pied dessus. Certains tombaient, d’autres chancelaient, le sourire aux lèvres. Une femme tomba et fut prise d’un fou rire alors que sa fille commençait à pleurer. Pierre posa le pied sur le tapis et avança sans problème. Il avait pu le tester avant tout le monde lors d’une soirée organisée pour le personnel, quelques jours auparavant. Le trottoir était divisé en trois parties, avançant à diverses vitesses. Pierre prit le plus rapide. Arrivé au bout, un centaine de mètres plus loin, une petite arche apparut. Elle était toute verte et on pouvait lire « Métropolitain » dessus. Les yeux de Pierre brillèrent. Les travaux du métropolitain étaient restés inaccessibles aux autres ouvriers. Tout excité, il descendit les marches et se retrouva sur un quai. La foule était omniprésente et ne laissait pas de place pour qui que ce fut. Ici encore, l’électricité était de mise. Les trains, il le savait, étaient à traction électrique, une première en Europe. Il avait déjà entendu parler du métro de Londres, puis de celui d’Istanbul, et attendait impatiemment celui de Paris.
Le train arriva enfin. Pierre entra et se plaça dans un coin pour ne pas être trop dérangé. Il avait pu lire sur le flanc lustré de la voiture « Série 100 ». Le wagon ressemblait à celui d’un tramway. Il n’était pas très grand et peu confortable. De plus, le train bringuebalait dans tous les sens et faisait un bruit horrible. À la station suivante, Pierre sortit, préférant continuer à pieds. Après cette petite promenade de santé, il aperçut la prestigieuse verrière du Grand Palais. Il accéléra le pas, ne voulant rater cela pour rien au monde. Déjà le ciel sans nuages prenait des couleurs roses. La teinte du ciel colorait la verrière, lui donnant l’aspect d’être en feu. Il entra dans l’immense bâtiment, le plus grand de l’Exposition, et leva immédiatement la tête vers cette merveille d’art architectural. Plus de 8000 tonnes de métal avaient été utilisées pour ce chantier pharaonique, bien plus que la Tour Eiffel. Le Palais avait été construit en deux ans, et plus de 1500 ouvriers y avaient travaillé. Ces chiffres lui faisaient tourner la tête. Il ferma les yeux et regarda en face de lui. La nef était occupée par une exposition d’œuvres d’art contemporaines. Des peintures, des sculptures remplissaient l’espace. Mais il n’était pas venu pour cela. Regardant une dernière fois la verrière, il partit. Cette journée était magique sur tous les points. Jamais aucun bâtiment n’avait été illuminé à ce point. La nuit tombait et il n’était toujours pas de retour au Palais de l’Electricité. Il jeta un dernier regard sur le Grand Palais et constata avec plaisir que des lumières s’étaient allumées. Elles étaient à l’intérieur mais éclairaient la verrière de façon étrange. On voyait des zones d’ombres se mouvoir, des reflets apparaître.
Franchissant une nouvelle fois le pont Alexandre III, il se dirigea vers le champ de Mars. À son grand étonnement, une foule incroyable s’était rassemblée devant le palais, attendant la grande illumination. Pierre prit donc une rue annexe et rentra dans la Palais à présent presque vide. Seules quelques personnalités de Paris s’y trouvaient. Lorsqu’il arriva à leur niveau, il voulu faire un sourire, les saluer, mais son directeur se retourna et lui lança un regard chargé du colère.

« Où étiez-vous donc ? Nous avons cru que vous ne viendriez plus ! Allez ! Montez vite ! Paris s’impatiente ! »

Pierre se précipita alors vers l’escalier, montant les marches quatre à quatre. Il arriva en haut tout essoufflé. Il prit quelques secondes pour respirer, puis il se releva et remit en place ses habits.
Le technicien lui fit signe et il se présenta sur la plate-forme. Un tonnerre d’applaudissement retentit. Les lumières du quartier s’éteignirent petit à petit, puis tout Paris se retrouva plongé dans le noir. Une lumière puissante, provenant du premier étage de la Tour Eiffel l’illumina. Il prit le microphone accroché à la rambarde et commença le discours qu’il avait apprit. Il parla des détails techniques, des difficultés rencontrées, remercia certaines personnes et annonça finalement le grand moment. Le silence fut total et l’obscurité aussi. Les organisateurs avaient choisi une nuit de nouvelle Lune pour l’illumination, que rêver de mieux !
La tension fut à son comble. Tous les regards étaient tournés vers lui et des gouttes de sueur perlaient à son front. Il appuya finalement sur la bouton, retenant sa respiration.
Il y eut un grand flash, sûrement provoqué par l’arrivée massive d’électricité, qui tira un grand cri de surprise de la foule. La lumière devint ensuite plus faible et tous purent admirer la beauté des milliers de lampions qui illuminaient le palais. Au même instant, le château d’eau se mit en marche à l’entrée du Palais, créant un véritable spectacle féerique. Bien qu’il fasse nuit, les lumières créaient un véritable arc-en-ciel grâce à la fontaine. Une multitude de couleurs fit son apparition, éclairant le ciel noir de Paris de rouge, de bleu, de verts, de jaune. L’occasion avait été préparée, toute la ville pouvait admirer ce somptueux spectacle de n’importe où. Bien sûr, quelques lampes avaient dû sauter sous l’intensité du courant, mais ce n’était rien comparé à l’émerveillement de la foule. Après des cris de stupeur et d’émerveillement, des cris de joie accompagnés d’applaudissement nourris. Pierre était l’homme le plus heureux de cette soirée. Il redescendit les escaliers et fut applaudi par tous les gens qui étaient autour de lui. Il n’avait jamais put toucher la gloire à ce point. C’était l’apogée de sa carrière. Il était si heureux qu’il n’entendit pas le cri. Une violente douleur se fit ressentir dans son ventre. Tout devint flou et ce fut la chute. Une longue et terrible chute, dans le noir complet.

Paris, 1900. En ce quatorze avril, une légère brume s’était abattue sur la ville. Pierre était réveillé depuis une heure, déjà. Le rêve de la veille l’avait bien fait réfléchir, il serait plus prudent. Il était accoudé à la fenêtre, respirant l’air encore sain de la capitale. Du haut de son cinquième étage, il pouvait apercevoir les derniers préparatifs de l’Exposition. Aujourd’hui serait une rude journée. Il se releva et ferma sa fenêtre. Il faisait bien froid en ce mois d’avril. Il alluma le petit poêle et s’habilla. Il avait, pour l’occasion, loué un habit noir en queue de pie, et un jabot. En dessous, il mit une chemise blanche et son pantalon noir. Regardant une dernière fois la Tour avant qu’elle ne disparaisse derrière une épaisse fumée noire, il repensa aux bons moments passés sur le chantier. Il se sentait différent par rapport aux jours précédents. Ce rêve lui avait semblé si réel qu’il n’en revenait pas. Reprenant ses esprits, il passa le pas de la porte, prêt pour une journée riche en curiosités.


Voilà, merci d'avoir lu ^^
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Thomas
Grand Chevalier de Paralda
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MessageSujet: Re: Mes créas n'a moi !   Mes créas n'a moi ! EmptyLun 2 Avr - 19:31

Ai tout lu moi!!!!^^

Encore un talent, vraiment impressionnant! Les Poèmes tout comme la Nouvelle, c'est très beau et fin.
Tu as bien développé un style qui t'es propre et ça se sent! Que dire face au talent? Si ce n'est merci!
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MessageSujet: Re: Mes créas n'a moi !   Mes créas n'a moi ! EmptyLun 23 Avr - 18:44

Si vous voulez aller voir d'autre pitit truc de moi (entre autres), j'ai créé un blog ici

Voilà ^^ bonne lecture !
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MessageSujet: Re: Mes créas n'a moi !   Mes créas n'a moi ! Empty

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