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 Bataille embrasée

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Antonio
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MessageSujet: Bataille embrasée   Bataille embrasée EmptyJeu 10 Juil - 0:07


Une simple petite dispute avait vite tourné au drame.
Antonio, venu porter secours à son amie Chloé face à l’arrogant Thomas, n’avait qu’envenimé la situation et, tenter de la protéger au sens propre du terme des attaques magiques de celui-ci, il n’avait couru qu’à sa perte, puisqu’il n’avait pas réfléchi à la présence de la fameuse Yeldéa, qui apparaissait maintenant incontestablement comme une amie de Thomas, mais pas pour autant une alliée, puisque celui-ci ne s’était pas gêné en l’éjectant loin de sa proie…

Plus vite qu’il n’avait pu imaginer le faire dans cet état, Antonio se releva, avec une aide apparue d’on ne savait où. Sans réfléchir, il l’accepta, cherchant à fuir la brûlure que provoquerait probablement le contact des de son corps et celui de Yeldéa…
L’Élémentaliste de la Terre se retrouvait maintenant bien loin de son alliée et de son grand ennemi. Il ne pouvait qu’à peine les entendre dans le vacarme provoqué par l’alarme à incendie. En effet, à cette heure, le Gymnase était en feu, au sens propre comme au sens figuré du terme. Malgré les dispositifs de sécurité qui inondaient la pièce, les flammes se propageaient grâce aux bouteilles d’alcool brisées par les ondes envoyées par l’Élémentaliste de l’Air. Antonio ne réalisait pas que sa propre université allait se transformer en un énorme brasier, et en partie par sa faute. Son regard se détourna des flammes, pour observer Yeldéa, atterrée… Et il comprit tout : cette jeune demoiselle était loin d’être une alliée de Thomas vu le comportement qu’il avait eu envers elle il y a quelques secondes à peine, non, c’était une Élémentaliste du Feu et elle avait probablement provoqué sans le vouloir cet incendie, et déclenché l’alarme ! Enfin, presque tout… Une question subsistait : pourquoi s’était-elle mis à défendre Thomas, alors que si proche qu’elle était de lui, elle aurait pu s’en débarrasser plus vite que l’un des deux Élémentalistes d’Ordaphe ?

Antonio, qui avait retrouvé ses sens, secoua la tête et ses cheveux trempés par l’eau réchauffée par les feux ardents de la pièce tristement illuminée. Les nappes et les décorations se transformaient en cendres… Par sa faute ! Elle avait mis tout ces gens en danger ! C’était elle !
Une petite silouhette se trouvait à côté de lui, elle le tenait, ou le retenait, il ne savait pas. Lorsqu’il tourna la tête, il reconnu tout de suite Sophia et fut soulagé de la voir. S’il ne l’avait pas cherchée avant sa sortie, il ne serait probablement pas dans ce gymnase, et dans cet état. Il lui adressa un léger et rapide sourire, content de la retrouver saine et désolé de devoir lui faire supporter cela…


« Je m’excuse… »

La colère s’emparait du jeune homme comme rarement cela était arrivé. Peut-être que l’Élémentaliste qui était en lui s’éveillait, ou peut-être que le pacifiste Antonio était simplement révolté de voir une soirée gâchée, tant de personnes mises en danger et une université dégradée par la faute d’une seule personne, une Élémentaliste du Feu peu expérimentée qui utilisait ses pouvoirs sans aucune responsabilité. Là était le point commun avec Thomas…
Cette colère, elle lui redonnait une force vigoureuse, si bien qu’après avoir passé sa manche sur sa joue, tachant sa chemise blanche du liquide rouge provoqué par la blessure peu profonde, il se mit à courir - si on pouvait appeler cela courir, puisque la douleur que la chute avait provoqué à ses côtes l’empêchait de marcher correctement. Sophia l’avait sûrement suivi.
Antonio fixait maintenant le corps se relevant de Yeldéa, qu’il remit à terre en la poussant doucement, mais fermement. Il ne s’y connaissait que peu en combat, et ne comptait pas mettre des coups à qui que ce soit, et encore moins une jeune fille affaiblie… Mais il fallait qu’elle paie, qu’elle réponde de ses actes ! Et, dans l’état où elle était, cela serait difficile. Il fallait la neutraliser, mais comment ?

Le jeune garçon jeta un coup d’œil à l’extérieur : la porte de sortie était ouverte, donnant sur la Grande Cour qu’avait traversé les élèves effrayés en quittant la salle enflammée. Là, il y avait du gazon, et de la Terre par-dessous… L’Élémentaliste de la Terre aurait pu utiliser son pouvoir, mais cela lui demanderait trop de concentration à cette distance, et Yeldéa aurait probablement réagit plus vite. Si la seule solution avait été celle-ci, il aurait tenté le tout pour le tout, mais là, en perdant du temps, Antonio mettait en danger sa propre vie comme celle de Sophia. Il ne pouvait se le permettre, face à une telle énergie et ardeur au combat.

Le regard d’Antonio se tournait vers Sophia. Il la fixa quelques secondes, et elle comprit probablement qu’il attendait d’elle qu’elle utilise ce pouvoir qu’elle cachait tant, qu’elle reniait même, pour arrêter cette folle furieuse aux yeux de brûlant d’une rage incompréhensible. Le jeune homme finit par fermer les yeux, et secouer sa tête de gauche à droite. Il connaissait la situation de Sophia, donc il ne pouvait pas lui demander de faire cela ! C’était inadapté, et l’amitié primait sur le combat… Mais c’était le seul moyen !
Le regard du jeune homme se tournait vers sa camarade, la questionnant : comment faire ?


« Sophia… Il faut l’arrêter, et vite ! »

La chute avait été difficile pour Yeldéa, mais elle s’en remettait déjà et, bien qu’Antonio la retenait à l’aide de ses mains, elle ne tarderait plus à lui faire endurer une douleur nouvelle, lui retirant probablement à nouveau tous ses sens pour une durée cette fois plus longue car il était plus faible…


Dernière édition par Antonio le Lun 28 Juil - 4:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bataille embrasée   Bataille embrasée EmptyJeu 10 Juil - 21:53

Le choc avait été sévère et Yeldéa avait volée plus que de raison en une magnifique trajectoire semi parabolique. Le choc du sol ébranla son dos sur lequel elle venait de se "rattraper" bien involontairement. Elle sombra instantanément en inconscient alors que son corps finissait de glisser lentement sur le sol pour rejoindre de près Antonio qui se remettait de sa décharge électrique. Yeldéa était la tête contre le col, le corps contorsionner et sans vigueur. Ses yeux pourtant sembler papillonner comme si elle tentait de se souvenir de quelque chose les yeux clos. En réalité le combat était à présent à l'intérieur. Le choc avait renvoyé la femme de feu dans ses pénates pour quelques instants mais elle désirait reprendre l'assaut. L'élémentaire de feu tentait de bouger son corps mais pour le moment il lui criait douleur dans la zone de la colonne vertébrale. Elle avait peine à gigoter pour le moment et Antonio se relevait. Elle n'entendit qu'un bribe de conversations, elle ne saisit que trois mots.

"excuse... arrêter... vite"

C'était une voix d'homme et alors, elle devait bouger pour faire quelque chose et vite pourtant son corps continuait à s'obstiner dans son mutisme. Antonio n'était pas seul, car cela devait être lui vu la voix, par ailleurs il s'adressait à quelqu'un qui n'était probablement pas Chloé puisque celle-ci se battait contre Thomas. Ah moins qu'il veuille vite se débarrasser de lui? Le cœur de Yeldéa tapa en sa poitrine le dégout d'une situation dangereuse pour Thomas dans laquelle elle ne pourrait pas l'aider. Le corps de la demoiselle s'arqua sous les yeux des deux élémentaires de la terre. Un éclair parcouru le propre corps de Yeldéa qui lui électrisa les nerfs pour leur redonner une certaine vigueur et la force de marcher.Étrange.... cela ne lui était jamais arrivé auparavant. Ses yeux se réouvrirent enfin et elle n'y vit pas grand chose au départ, juste des formes flou, d'abord Thomas et Chloé puis Antonio et enfin l'autre personne. Ainsi elle devait encore neutralisé une unique personne. Cela la contrariait fortement cependant elle avait parfaitement le contrôle de son corps pour le moment. Elle commença à se rouler sur le coté pour se relever avant qu'elle ressente une douleur au niveau du bras. C'était évidemment les chères épines de Chloé dont elle avait niée la présence jusque là. Et puis se fut un haut le cœur qui éjecta un peu de sang par la bouche.Les ondes de Thomas ne blessait pas que l'extérieur apparemment ou c'était sa chute un peu brusque. Elle posa la main dans sa bouche et vit ainsi que ce n'était qu'une morsure de sa joue qui la faisait saigner. Elle toussota vaguement montrant un peu plus qu'elle se réveillait et finit par enfin se lever avec difficulté.

"Désolée, il faut stopper ce combat..."

Et comme si son corps s'évanouissait elle commença à sombre et se redressa aussitôt avec des yeux bien plus rouge et une rage plus puissante. Son corps s'enflamma pour de bon sans pour autant brulés autres choses que l'oxygène environnant. Elle ne craignait pas les larges flammes mais les autres si! Il fallait qu'ils sortent.

"Bon je regrette mais il faut que l'on sorte si l'on ne désire pas cuire, donc taper vous si vous voulez MAIS dehors! Qui m'aime me suive"

Et d'un rictus suivit d'un horripilant sourire peint sur le visage elle projeta Antonio loin derrière. Il atterrit cul par terre dehors. Par ailleurs elle tenta de frapper à nouveau avec son pied la demoiselle mais rien ne se passa. Enfin si elle se retrouva avec une énorme feuille géante devant elle et quelques jolies petites épines dans le pied. Elle le reposa immédiatement et frappa avec sa main dans la feuille qui ne supporta que trop mal la chaleur. Sophia cependant avait eu le temps de bouger puisque la frappe n'eu aucun effet sauf quelques petites épines encore dans le bras déjà blessé.

Sophia avait dû rejoindre Antonio dehors, cependant il restait les deux zigotos dont la femme de feu n'avait cure, et ce fut la malheureuse raison pour laquelle elle quitta les lieux, pourtant Yeldéa hurlait son désaccord, elle voulait le sauver!


*C'est trop tard ma petite!*


Et voilà qu'elle se déchaina sur Antonio, ne sachant pas trop où était l'autre fille. peu importe du moment qu'elle n'attaquait pas Thomas et qu'il n'y avait pas guerre générale c'était bon! Sauf que là c'était la flamboyante qui causait et là ce serait sanglant. Soif de sang et tout le tralala. Elle allait lui faire mal et prendre son pied de manière inexorablement sadique. Cependant ces blessures la ralentissait fichtrement et elle avait des mouvements bien plus raide. L'endurance à la douleur n'était pas encore suffisante et elle dû s'arrêter de cogner ce pauvre Antonio. Elle posa ses mains sur les genoux.

"Tu es bien faible ma chère!"hurla t-elle à elle même.

Antonio ne devait pas comprendre grand chose a cette phrase lancé avec véhémence dans les airs à l'attention de la seconde habitante de ce même corps. La schizophrénie à ce point était fâcheusement dérangeante et Yeldéa aurait préféré ne pas hériter d'une brute épaisse et caractérielle qui s'en prenait à tout et n'importe quoi. pourtant elle n'aurait autre choix que de vivre avec et de souffrir avec ce qui n'allait pas tarder vu l'expression d'Antonio qui se durcissait surtout depuis que Yeldéa avait cogné sur sa petite protégée.
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MessageSujet: Re: Bataille embrasée   Bataille embrasée EmptyVen 11 Juil - 6:45

  • La chaleur se propageait dans la salle en entier. Le feu. Sophia avait quand même couru vers Antonio pour le tirer, prendre le bras de son ami pour le glisser sur ces épaules et glisser son propre bras dans son dos pour le soutenir et l’amener bien loin. Elle reculait en soutenant Antonio qui semblait encore un peu dans les vappes, et qu’elle regardait en l'interpellant, inquiète.

    Lorsque l’élémentaliste reprit ces esprits se fut pour s’excuser auprès de Sophia. Elle ferma alors les yeux et abaissa un peu la tête dans un soupire, visiblement consciente du pourquoi il s’excusait.
    « An… » Elle secouait la tête, et allait lui dire que ce n’était pas le moment. Elle allait aussi emboîter le pas pour sortir avec lui, mais visiblement ces forces le reprire et il se mit à courir. Non vers la sortit, mais à la case de départ. Là où elle avait elle-même couru, quelques secondes plus tôt, pour l’aider. Impuissamment elle l’avait suivit, s’était surtout pour lui faire entendre raison, à quoi jouait-il ?

    « Antonio ! » S’était-elle alors écrié.
    « Arrête, qu’est-ce que tu fais! » Il s’était précipité sur une jeune femme qui semblait mal en point, mais pas pour l’aider, visiblement pour régler quelques comptes. Sophia qui l’avait rejoint tentait vainement de s’interposer. « Laisse la, viens! » Le regard d’Antonio se posa alors sur elle. Encrer dans ses yeux il semblait vouloir lui dire quelque chose. Sophia ne le quitta pas des yeux, comme hypnotiser, et encore plus par l’échos de ses mots qui sortirent de sa bouche. Elle secoua alors la tête, d’abord avec peu de force, puis avec plus de contenance, reprenant possession de ses sens après se qu’Antonio lui avait demandé. C’était un non catégorique, avec une once de "comment peut tu me demander ça".

    Le jeune homme n’eut pas le temps de l’inciter d’avantage dans la voix de l’utilisation de ses pouvoirs, il fut propulsé à l’extérieur du gymnase. Sophia, surprise, s’était reculé de plusieurs pas avec un cri. Mais voilà quoi, elle voulait qu’il sorte, son vœu était en quelque sorte réalisé, la manière de le faire n’avait juste jamais été précisé. Puis, consciente de la présence de leur agresseur, elle détourna vivement la tête vers celle-ci. Sophia eut simplement le temps de voir sa tentative pour la frapper que, surprise et peu en maîtrise de la situation et de sa frayeur, elle se laissa tomber au sol, ayant sentit le coup venir sans même avoir été atteint, parce qu'il fut intercepté.

    En jetant un regard derrière elle, elle vit Yeldéa occupé avec une histoire de feuille et d’épine, c'était le pouvoir de défense d'Antonio qui l'avait protégé. Prenant ça comme son signal de départ Sophia se releva et coura rejoindre Antonio dehors. À l’extérieur elle pu d’abord respirer l’air frais et se sentir trois fois plus en sécurité qu’à l’intérieur. C’était une sécurité dérisoire puisque la folle aux pouvoirs de feu n’allait pas les laisser tranquillement rentrer chez eux se remettre de leur émotion de la soirée.

    So’ s’était laissé tomber à genou, ses jambes, d’abord, ne voulait plus la supporter. Elle sentit dans ses doigts l’herbe fraîche. Et si elle n’aurait pas été trempée, on aurait pu croire que des larmes coulaient sur son visage. Elle tourna la tête vers Yeldéa qui allait s’en prendre à eux, à Antonio d'abord… Ses traits se durcirent malgré qu’on pouvait y décelé cette faiblesse, plus tôt, qui restait. Ces yeux prirent une teinte verte, elle détourna la tête, la pencha un peu vers le sol. Ses mains se refermèrent sur le gazon. Ces cheveux voletaient un peu dans le vent puis du sol se retirent de petites particules de terre, puis de plus gros morceaux jusqu’à plusieurs plus consistent. Ils volèrent au dessus du sol autour de Sophia à peine quelques secondes avant de voler sur Yeldéa…
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Antonio
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MessageSujet: Re: Bataille embrasée   Bataille embrasée EmptySam 12 Juil - 17:04

Le gymnase flambait au sens propre du terme. Les flammes les entouraient, mais elles n’avaient pas encore atteint la sortie. Il ne restait plus beaucoup de temps aux jeunes gens avant de se retrouver enfermés ici, en grand danger de mort. Malgré les cris de son amie, Antonio refusait catégoriquement de retirer ses mains de Yeldéa, il refusait de la lâcher. Elle était bien trop dangereuse, et, bien qu’il aurait pu s’enfuir avec Sophia, il restait Chloé. En tant qu’ami et en tant que Grand Chevalier, il ne pouvait pas la laisser là. Le seul moyen qu’il restait était que Sophia se débarrasse elle-même de l’Élémentaliste du Feu, au moins le temps de pouvoir sauver Chloé des griffes de l’impitoyable Thomas et de fuir au plus loin… Mais elle refusait. Sophia faisait « non » de la tête, refusant entièrement de se servir de ses pouvoirs. Antonio le savait éperdument, mais là résidait son seul espoir… Du moins, jusqu’à ce qu’il retourne son visage vers sa « prisonnière ».

Contrairement à ce à quoi il s’attendait, l’Élémentaliste qu’il devait combattre ne se releva pas de sa chute pleine de la rage folle qu’il avait pu lire dans ses yeux encore quelques minutes avant. Non, justement, ses yeux avaient repris leur teinte marron, la teinte qu’ils avaient chaque fois qu’Antonio avait croisé la jeune fille avant ce soir-là. En fait, elle était bien plus mal en point qu’il ne le pensait et avait très bien caché son état physique, probablement grâce à sa colère dévastatrice. Ayant du mal à se relever, elle constata aussi que sa bouche saigna fortement. Antonio le vit aussi, et se calma, surpris. Il retira ses mains qui la retenaient, la laissant se relever. Visiblement très faible, elle affirmait qu’il fallait arrêté ce combat. Antonio avait du mal à comprendre tout ce qui se passait, il ne comprenait en fait rien du tout, mis à part le danger que représentait cette jeune fille. Pourtant, à cet instant, elle avait l’air plus qu’inoffensive…

Tout à coup, dans un moment de faiblesse, le regard de la jeune fille redevint rouge, perçant et agressif. Dans la même seconde, son corps tout entier s’enflamma, faisant reculer ses adversaires plus qu’étonnés. Très vite, Antonio se retrouva bien plus loin qu’il ne le désirait, puisqu’il fut littéralement projeté à l’extérieur du Gymnase, traversant cette fameuse porte grande ouverte qui menait vers la Grande Cour. Il ne savait pas si ce vol plané avait été causé par un pouvoir ou un coup - si cette seconde réponse était la bonne, alors son ennemie était encore plus dangereusement puissante qu’il ne le pensant -, mais le gazon amortit sa chute. Celle-ci fut douloureuse, probablement à cause de ses blessures précédentes, et il eut grand mal à se lever. Sa première réaction fut de secouer la tête et d’observer la suite de la scène. Yeldéa s’en prenait à l’autre Élémentaliste de la Terre et, dans un réflexe qui lui donna une énergie nouvelle, Antonio tendit la main pour protéger cette dernière, faisant apparaître le même bouclier qui lui avait permis de protéger Chloé face aux ondes de choc qu’envoyait Thomas en sa direction.
Tandis que le coup de poing lancé par l’Élémentaliste ennemie cognait l’énorme feuille qui brûla instantanément, Sophia s’était dépêchée de rejoindre Antonio, qui avait profité de ces quelques secondes pour se remettre debout tant bien que mal, tandis qu’à l’inverse, elle se jetait par terre, probablement choquée d’être plongée si brusquement dans une bataille qu’elle avait toujours cherché à faire taire en elle comme autour d’elle. Son allié la regardait, s’en voulant profondément de lui infliger cela…

Mais ce n’était pas le moment ! Yeldéa s’était empressée de rejoindre les deux compères et avait profité de l’inattention d’Antonio pour l’attaquer à nouveau. Le seul point positif qu’il voyait à cela, c’était que Sophia reste encore saine et sauve…
Trop faible pour y répondre, il encaissa difficilement les coups, dans ses côtes et son thorax. Tenant de moins en moins facilement debout, il avait néanmoins la forte impression qu’elle faiblissait, probablement suite à l’attaque plus que violente de l’incontrôlable Élémentaliste de l’Air. Puis, soudain, après avoir pris un dernier et bien violent coup en pleine face, blessant seule de ses joues qui n’était pas encore ensanglantées, Antonio vit l’enragée s’arrêter brusquement, poser ses mains sur ses genoux.

Peut-être était-elle comme Thomas, comme possédée lorsqu’on la provoquait… C’était probablement le cas, la seule différence étant qu’elle se maîtrisait beaucoup mieux que ce dernier, puisqu’elle s’était maintenant deux fois calmée, alors que l’autre cinglé, une fois déclenché, ne pouvait plus se contenir. Oui, apparemment, à nouveau, elle reprenait son contrôle, prononçant une phrase dont le jeune homme ne comprit pas le sens. Il n’y réfléchit pas, après tout, ce n’était pas chose nouvelle dans la soirée que de ne rien comprendre à ce qui se déroulait…

Que faire maintenant ? Antonio ne savait pas : il lui fallait secourir Chloé au plus vite avant que le mur de flamme ne se referme sur elle, et pour cela neutraliser Thomas, mais il fallait anéantir aussi Yeldéa pour protéger Sophia.

Brusquement, l’Élémentaliste du Feu fut heurtée par d’énormes masses sombres et chuta tout aussi vite. Des blocs de terre ? Il n’avait pourtant pas utilisé son pouvoir sans s’en rendre compte ! Il pencha la tête vers le sol duquel avaient été arrachés plusieurs morceaux de Terre, puis il aperçu la main de Sophia tendue vers ce gazon. Là était son pouvoir, identique à celui d’Antonio, et elle l’avait utilisé sur Yeldéa, la mettant à terre. Antonio n’avait pas à l’esprit le calme nécessaire pour demander son amie comment elle allait.

Cette fille, c’était un gymnase public qu’elle brûlait, une bonne centaine d’élèves qu’elle mettait en danger, et trois de ses camarades de classe qu’elle blessait. Et tout cela, volontairement… Antonio, furieux, la fixait du regard, tandis que derrière lui se détachait une importante parcelle de du sol de la cour, qui faisait le tiers, voire la moitié de la taille de sa cible. Très vite, une fois qu’elle fut envolée plus haut que son créateur, elle fut projetée vers l’adversaire qui venait à peine de se relever de sa première chute, tombant à nouveau à Terre alors que le bloc de Terre éclatait en infimes et innombrables morceaux.
C’était la première fois qu’il agissait ainsi, ne détachant plus plusieurs petits blocs de terre comme il l’avait fait face à Thomas dans la forêt, mais un seul et lourd morceau du sol. Il fallait dire que la colère qu’on puisse l’agresser, lui et ses alliés, une colère qu’il n’avait jamais ressenti auparavant, lui montait à la tête à tel point qu’il en voyait sa puissance décuplée…

Du moins, pour quelques secondes, puisqu’une fois l’ennemie atterrée, son corps faiblit très vite. Il eût le temps de « courrir » - toujours en boitant - en direction du mur le plus près, celui qui était juste à côté de la porte du gymnase. Antonio pu s’y adosser, son bras portant une brûlure relâché, et son autre main posée sur ses côtes douloureuses. Sa vue ne fonctionnait plus, il avait probablement utilisé trop d’énergie et ne pouvait plus rien voir autour de lui, simplement distinguer quelques bruits…




Dernière édition par Antonio le Mar 2 Sep - 15:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bataille embrasée   Bataille embrasée EmptyDim 13 Juil - 13:25

Les Grands Chevaliers ont autant de responsabilité qu'il faut un moral d'acier et un comportement protecteur pour en être digne. Et Antonio semblait parfaitement en droit d'acquérir ce type de place vu la surprotection qu'il appliquait sur Sophia et la jeune Chloé encore à l'intérieur du gymnase embrasé. Le cœur de Yeldéa se serrait à chaque marque un peu plus voyante de la véhémence et la détermination d'Antonio. Pourtant ce n'était pas lui qui allait attaquer le premier. La terre s'agglutinait au dessus de notre chère petit Sophia qui se faisait violence pour protéger ce qui devait probablement être un ami cher. En spectatrice Yeldéa reconnaissait cette éclat de bravoure et de folie mêlées au sang bouillonnant pour protéger ce qui est cher. Elle même réagissait ainsi avec Thomas qui n'était pourtant pas quelqu'un qu'elle connaissait tant que cela.

L'herbe était retirer par petits blocs pour qu'ensuite une masse importante se forme et maintenant tout ce petit monde en lévitation allait droit sur Yeldéa qui semblait reprendre quelque peu contrôle de son corps. Mais ce n'était pas le moment de flancher et la reprise de son corps ne lui facilita pas la tâche. Elle n'esquiva pas toute la masse extraite par la magie de Sophia. La terre la fit basculer violemment en arrière. Elle attérit sur les fesses et secoua la tête. Elle ne se releva pas immédiatement pour tenter de calmé la grondante casse-pied de service. Un peu de calme, Thomas et l'autre fille était encore dans le gymnase et seule Yeldéa pouvait y entrer sans craindre quoi que ce soit. Les deux autres finiraient par ne plus respirer d'ici quelques minutes et surtout avec l'air qu'il consommait à se cogner dessus.

*MERDE contrôle toi! Ecoute moi pétasse si j'ai à te supporter durant un moment j'aimerais qu'on fasse un deal. Tu m'obéis ou je trouve un moyen radical de te faire disparaitre*

*Ah ah ah idiote, pauvre sotte et comment compte tu me faire partir?*


*Si je meurs, toi Aussi n'es-ce pas!*

Le reste de l'intermède se passa alors que Yeldéa se relevait. La femme de feu savait parfaitement où Yeldéa voulait en venir mais elle se refusait de s'abaisser à obéir à une simple gamine sentimentale. Cependant Yeldéa était loin d'être une gamine et savait parfaitement ce qu'elle voulait pour le moment. Elle voulait sauver Thomas et l'autre personne. Pas de morts, voilà son présent objectif. Bon il fallait que les deux autres zigotos la laissent tranquilles si elle voulait les sauver. Elle ouvrit la bouche pour parler mais Antonio balançait le bloc de la mort qui tue. Une telle quantité et une telle puissance démontrait la détermination et le sérieux d'Antonio. Quelle chance qu'il ne barre pas trop en vrille quand même. Yeldéa s'embrasa modérément et fit éclater la terre. Cependant elle pouvait de moins en moins se servir de ses capacités. Son corps se fatiguait beaucoup. Elle devait agir et ce n'était pas en paroles sinon elle allait prendre un vilain retard qui pouvait être fatal. Plus qu'une solution donc... malheureusement.

Elle se servit du reste de ses forces pour courir en zigzaguant vers Antonio pour éviter les masses qu'ils lui lançaient en pleine figure pour l'arrêter dans sa course. Cependant elle devait parfois enflammer son bras pour stopper quelques résidus ou blocs un peu trop important. Elle continua sa course en tournoyant autour de lui et frappa de ci delà pour le fragiliser dans son équilibre. Cela ne manqua pas, elle plaça un dernier coup de pied derrière le genou, faisant plié le ligament et tomber à genoux Antonio. Elle le regarda de ces yeux marrons, elle était parfaitement normale. Ce serait le coup de grâce, il le fallait. Une frappa derrière la nuque, elle était si proche de lui et elle avait été si rapide. Il n'avait qu'eut le temps d'entendre le murmure qu'elle avait fait. Un simple "désolé". Il ne comprendrait peut être pas, mais peu importe elle ne voulait pas tuer. C'était contre ses désirs et la femme de feu n'avait qu'à bien se tenir! De toute manière Yeldéa était physiquement trop fatiguée pour que l'autre prenne le contrôle pour faire quelque chose. Evidemment la fatigue était la pire faille mais la femme de feu ne pourrait rien faire avec si peu de marge, Yeldéa par ailleurs le pouvait! Antonio sombra dans l'inconscient dans ses bras. Sophia la fixé encore atterrée d'avoir employée ses capacités et le fait de voir Antonio à terre la démonta un peu plus pour qu'elle recommence à frapper. Mais Yeldéa arriva bien vite avec Antonio dans ses bras.

"Il suffit, inutile de continuer à se taper dessus il en reste encore deux à l'intérieur! Sauve le lui, je me charge des autres. Et pardonnez pour le mal que j'ai pu faire, je ne suis pas de ceux qui voudrait la mort des autres. Je suis contre cette guerre mais celle en moi hurle le contraire. Sauvez le! Vite! Rejoignez les autres. C'est une requête plus qu'un ordre je sais que vous ferez le bon choix."

Et sans attendre de réponse elle déposa Antonio à ses pieds en fixant droit dans les yeux Sophia. Elle ne bougeait pas, elle la regardait ce visage plein de haine et de tristesse.
Yeldéa était sincèrement désolée mais cela ne réparait pas ce qui avait été fait et si le gymnase flambait c'était en partie par sa faute. La simulation du feu était devenu un réel drame. Et il fallait agir. Sophia la laisserait elle sauver les deux autres des flammes où l'assommerait elle à coup de blocs de terre?
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MessageSujet: Re: Bataille embrasée   Bataille embrasée EmptyMar 15 Juil - 2:12

    Elle qui n’utilisait jamais ses dons, s’en épuisait que plus rapidement. Dans d’autre circonstance la colère aurait pu être le remède miracle pour tout arracher du sol comme l’avait fait Antonio mais Sophia était d’avantage atterrée, apeurée et en proie au larme. Bien sur, lorsqu’elle releva la tête elle pu suivre dans le vague Antonio s’attaquer à la jeune femme. Et bizarrement So’ eut un pincement au cœur pour cette personne qui ne méritait pas qu’on réagisse ainsi à son vis-à-vis. Tout en l’ayant attaqué, Sophia ne voulait pas tellement la blesser. Étrange à dire : bien qu’elle eut mit le feu à l’école, eut voulut l’attaquer, et s’être attaqué à son ami… elle ne concevait pas de lui infliger tous ses maux gratuitement.

    Elle ferma les yeux, se disant que ce moment passerait. Mais lorsqu’elle les rouvrit se fut pour voir la dame de feu mettre à terre Antonio. Et sans ménagement apparent ! Ses lèvres se mirent à trembler. Ses mêmes lèvres qui aurait peut-être pu avertir Antonio du danger. Elle resta clouée au sol. Était-il mort ? Avait-elle pu le tuer ? Non, elle le vit remuer. Voir Yeldéa se pencher vers son ami ramena vie à Sophia.
    « Ne le touchez pas! » S’écria t-elle, plus fort qu’elle-même.

    Mais se qui renversa l’élémentaliste, c’est, qu’au contraire de s’en prendre de nouveau à lui. Yeldéa le mena jusqu’à elle, toujours au sol. Le discours qu’elle tenait cloua Sophia sur le sol – bien qu’elle le fût de toute manière. D’abord sidéré elle ne trouva pas quoi dire. Mais comme pour joindre les mots à ses paroles, la jeune femme posa son paquet au sol, à ses pieds. Sophia ne chercha d’ailleurs pas en à savoir plus, qu’elle fasse donc ce qu’elle veuille et qu’elle les laisse!

    Sophia baissa la tête vers le corps en piètre état de son ami. Le bout de ces doigts se tendait dans sa direction, mais elle avait même peur de l’éffleurer. Elle murmura son nom et sentit les larmes lui monter aux yeux, déjà rouge. Elle sentit également Yeldéa s’éloigner puis vit les yeux d’Antonio se refermer. Ravalent la boule qu’elle avait dans la gorge de voir Antonio dans cet état lamentable, elle se redressa un peu et dans un élan de détresse chercha des yeux une aide sortit du ciel. Elle avait soudainement très peur de déplacer Antonio, il était brûlé à plusieurs endroits, si on ne comptait pas le fait qu’il devait avoir des blessures internes et qu’il saignait.

    Alors qu’elle allait appeler à l’aide et se décider à faire quelque chose du corps immobile sur le sol, le traîner par exemple, une fille [Chloé] sortit du gymnase et vint presque aussitôt dans leur direction. Mis à part les paroles confuses de Sophia qui disait de l’aider et qu’il fallait l’amener à l’hôpital, tout ce fit sans poser de question. Sophia, bien qu’elle avait vécu « l’horreur » et qu’elle ne fût pas remise, était déjà mieux que ceux qu’elles allaient laisser seuls à l’intérieur…
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